Les lectures de Nymi

Jeudi 17 juin 2010 à 13:38

Le sabotage amoureux

Amélie Nothomb

 

Publié en 1993
124 pages


D'autres romans d'Amélie Nothomb :

Péplum
Attentat
 

 http://cristaux-de-verre.cowblog.fr/images/nothomblivre11.jpg

 

 

Quatrième de couverture :

 

Saviez-vous qu'un pays communiste, c'est un pays où il y a des ventilateurs ? Que de 1972 à 1975, une guerre mondiale a fait rage dans la cité-ghetto de San Li Tun, à Pékin ? Qu'un vélo est en réalité un cheval ? Que passé la puberté, tout le reste n'est qu'un épilogue ?

Vous l'apprendrez et bien d'autres choses encore dans ce roman inclassable, épique et drôle, fantastique et tragique, qui nous conte aussi une histoire d'amour authentique, absolu, celui qui peut naître dans un cœur de sept ans. Un sabotage amoureux : sabotage, comme sous les sabots d'un cheval qui est un vélo...

Avec ce roman, son deuxième livre, Amélie Nothomb s'est imposée comme un des noms les plus prometteurs de la jeune génération littéraire.

 

 

 


Ayant beaucoup aimé les semi-autobiographies La métaphysique des tubes ainsi que Biographie de la faim, je me suis lancée en toute confiance dans cette lecture qui se situe entre les deux romans cités précédemment.

 

La jeune Amélie se retrouve dans un ghetto en Chine dans lequel tous les enfants étrangers improvisent une « troisième guerre mondiale » à l’image de celle des adultes, parce qu’avoir un ennemi est nécessaire à leurs jeux.

 

J’ai été séduite par le narcissisme propre à l’enfance qui se dégage de cette œuvre, cette candeur naïve dont fait preuve la petite Amélie ainsi que sa vision si enfantine et donc si touchante de l’enfance. Pour elle, véritablement, il n’y a pas de vie heureuse possible après 11 ans (âge où l’on a déjà beaucoup vécu de son point de vue). J’ai d’ailleurs relevé à ce propos une très jolie phrase qui atterrira dans mon cahier de citations : « J’ai toujours su que l’âge adulte ne comptait pas : dès la puberté, l’existence n’est plus qu’un épilogue. »

 

La quatrième de couverture nous averti que ce livre est un roman d’apprentissage… et c’est vrai qu’on en apprend des choses, ces choses qui nous paraissent si courantes, si banales mais qui sont ici reprises du point de vue d’une fillette de sept ans. Avoir des amis est ainsi signe de dégénérescence, l’élite de la nation est composée par les petites filles et les garçons appartiennent à l’espèce des « ridicules ».

 

Enfin, l’amour pur et sincère que la petite fille porte à Elena, jeune italienne à la beauté éblouissante m’a particulièrement touchée. J’ai trouvé ce récit à la fois tendre et cruel, drôle et dramatique. Un vrai petit bijou.

 

En bref un excellent roman, peut-être un peu en dessous de certains autres de la même auteur, mais qui reste très agréable à lire !

Jeudi 17 juin 2010 à 22:48

Anita Blake
Tome 2 : Le Cadavre Rieur
Laurell K. Hamilton

Publié en 1994

374 pages

  http://cristaux-de-verre.cowblog.fr/images/covcadavrerieur2.jpg

Les autres tomes d'Anita Blake : 

Tome 1 : Plaisirs Coupables 
Tome 3 :
Le Cirque des Damnés
Tome 4 : Lunatic Café
Tome 5 : Le Squelette Sanglant 
Tome 6 : Mortelle Séduction



Quatrième de couverture :

 

Savez-vous ce que c'est qu'une "chèvre blanche" ? Eh bien, en jargon vaudou, c'est un doux euphémisme pour désigner la victime d'un sacrifice humain. Et quand ces types sont venus me demander de relever un mort de deux cents ans et des poussières, j'ai tout de suite compris ce que ça impliquait. Je veux bien égorger des poulets, un mouton, voire un buffle dans les cas désespérés... mais ça, non ! Pas question... Mais je les ai envoyés promener, eux et leur chèque d'un million de dollars. L'ennui, c'est que tout le monde n'a pas mon sens moral. Que ces salauds vont bien dégoter quelqu'un pour faire le boulot. Qu'on va se retrouver avec un mort-vivant raide dingue, tout sauf végétarien, et semant la panique. Et que c'est encore la petite Anita qui va devoir se le coltiner ! Comme si je n'avais pas déjà assez de problèmes avec les vampires...

 

 

 

J’ai entamé ce second tome avec appréhension, suite à la déception qu’avait provoqué le premier, en espérant y trouver ce qui m’avait manqué.

 

Un point positif tout d’abord : le côté superwoman d’Anita ne m’a pas énervée, pour la simple et bonne raison que dans ce tome, Hamilton insiste sur le côté humain de son héroïne. Une bonne surprise donc.

 

J’ai relevé beaucoup moins d’occurrences de l’expression « Doux Jésus » qu’on retrouvait toutes les deux pages dans le premier tome, mais en revanche je crois avoir bien saisie que l’héroïne transpirait. Je n’ai d’ailleurs pas compris l’utilité de le préciser tous les deux paragraphes… Alors ok il fait chaud, Anita ne sait pas ce qui va lui tomber dessus mais les « gouttes de sueur » qui lui coulent dans le dos en permanence, on s’en passera ! Et puis citer la marque Nike à tous va… Franchement on se demande si Hamilton ne reçoit pas de l’argent à chaque fois qu’elle la cite !

 

Pour en revenir à l’intrigue, je l’ai trouvée plus fouillée que dans le tome précédent, et peut-être un peu moins prévisible. Ceci dit certaines incohérences subsistent notamment dans l’effet des croix sur les vampires… On apprend en effet dans ce tome que tous les symboles religieux ne font de l’effet qu’aux vampires croyants, chose qui ne semble pas coïncider aux évènements qui se sont déroulés dans le premier tome.

 

Les personnages sont en revanche attachants, et j’avoue avoir beaucoup plus apprécié l’humour (le cynisme ?) d’Anita dans ce second opus. Quant à Jean-Claude (quel prénom ridicule pour un vampire quand même…), j’ai été un peu déçue de le voir apparaître aussi tard et aussi peu. Il semble attiré par Anita et on se demande tout le long de notre lecture à quel moment elle va céder à la tentation !

 

J’ai apprécié le fait d’en apprendre plus sur le métier de réanimatrice d’Anita ainsi que d’entrevoir son « côté sombre ». En effet, même si les vampires sont relégués au second plan, ce second tome est l’occasion pour nous de découvrir le vaudou et les zombies… ainsi que les scènes (très) gores qui vont avec !

 

En bref, une lecture beaucoup plus appréciée que ne l’a été celle du premier tome. Telle que je me connais, je ne tarderai pas à acheter le troisième tome pour poursuivre les aventures d’Anita Blake !

Lundi 21 juin 2010 à 15:00

Bonjour tristesse

Françoise Sagan

 Publié en 1954

153 pages 

D'autres romans de Françoise Sagan :

Un certain sourire

 http://cristaux-de-verre.cowblog.fr/images/couv40241556.jpg 



Quatrième de couverture 
:

 

La villa est magnifique, l'été brûlant, la Méditerranée toute proche. Cécile a dix-sept ans. Elle ne connaît de l'amour que des baisers, des rendez-vous, des lassitudes. Pas pour longtemps. Son père, veuf, est un adepte joyeux des liaisons passagères et sans importance. Ils s'amusent, ils n'ont besoin de personne, ils sont heureux.

La visite d'une femme de cœur, intelligente et calme, vient troubler ce délicieux désordre. Comment écarter la menace ? Dans la pinède embrasée, un jeu cruel se prépare.

C'était l'été 1954. On entendait pour la première fois la voix sèche et rapide d'un "charmant petit monstre" qui allait faire scandale. La seconde moitié du XXe siècle commençait. Elle serait à l'image de cette adolescente déchirée entre le remords et le culte du plaisir.

 

 

 

J’ai beaucoup entendu parler de Françoise Sagan et notamment dans son combat aux côtés d’autres féministes, aussi quand j’ai vu ce titre chez un bouquiniste j’ai sauté sur l’occasion.

 

Ce roman est le premier d’une longue série et a été inspiré par un vers d’Eluard à propos de la tristesse. Il se lit très rapidement et de préférence un jour de soleil et au bord de la plage pour recréer le cadre spatial du récit.

 

Comme dit dans la quatrième de couverture, ce roman est l’histoire d’un père et sa fille qui se prélassent dans ce qu’eux-mêmes nomment « décadence », une vie sans attache dans laquelle les sentiments sont éphémères et légers. Mais l’arrivée d’une femme aux antipodes de cet univers vient bouleverser les habitudes des deux protagonistes  au grand damne de Cécile qui oscille tour à tour entre amour et haine vis à vis de cette femme.

 

J’ai adoré les introspections de l’héroïne qui sait être touchante malgré son évidente frivolité, son manque de réflexion et parfois même de maturité. Les sentiments sont décrits dans toute leur force, en ne masquant jamais les noirs désirs des  personnages. C’est peut-être le côté entier des personnages qui m’a séduite : ce ne sont que des êtres humains soumis au désir et attiré avant tout par le plaisir d’une vie facile.

 

Le style est simple, claire et coule facilement. Les pages se tournent sans ennui, sans même que nous en prenions conscience.

 

En bref, une courte lecture, agréable, et qui me donne envie de découvrir d’autres titres de Sagan !

Mardi 22 juin 2010 à 19:27

L’Alchimiste

Paulo Coelho

 Publié en 1988

220 pages

  http://cristaux-de-verre.cowblog.fr/images/41D7Q49WH2LSS500.jpg 



Quatrième de couverture :

 

« Le levant s’était mis à souffler… Il amenait les Maures sans doute, mais il apportait aussi l’odeur du désert… Il apportait la sueur et les songes des hommes qui étaient partis en quête de l’Inconnu, en quête d’or, d’aventures, et de pyramides. »


Alors le jeune berger andalou se prit à envier la liberté du vent et comprit qu’il pourrait, comme lui, traverser les pays et trouver sa Légende Personnelle…


Destiné à l’enfant que chaque être cache en lui, L’Alchimiste est un merveilleux conte philosophique qui nous guide sur la voie d’un trésor oublié…


Et des terres noires andalouses aux mystères de l’Egypte, déchiffrant les augures du ciel, le lecteur trouvera lui aussi le secret de l’Alchimie.

 

 


Les avis concernant L’alchimiste étant très variés (j’ai trouvé des gens qui parlent de « coup de cœur » et d’autres de « déception »), j’ai décidé de me faire ma propre idée sur ce roman philosophique.

 

J’ai tout d’abord été séduite par l’écriture toute en simplicité de Coelho qui rend la lecture fluide et agréable. J’ai lu qu’on lui reprochait cette simplicité d’écriture mais je n’en ai pas été incommodé, et pourtant je suis assez difficile sur le style des auteurs !

 

J’ai apprécié les nombreuses descriptions qu’on pourrait qualifier de poétiques, et notamment celles du désert qui n’est pas vu comme un milieu figé mais comme faisant partie intégrante de l’Âme du Monde.

 

Dans ce roman sont expliqués quatre concepts clés pour réussir à atteindre sa Légende Personnelle. Les explications de celle-ci sont tout d’abord à trouver dans les Signes que nous recevons au quotidien et ce sans nous en rendre compte. Il peut s’agir de rencontres, de conversations et parfois, plus simplement, d’observations. Vient ensuite la notion d’Âme du Monde qui explique le fait que chaque action que nous faisons a forcément une répercussion sur le monde qui nous entoure. Coelho affirme également que nous n’avons qu’une Légende Personnelle à accomplir, une seule chose à faire et qui remplira toute notre vie. Enfin, il aborde le Langage du Cœur qui est cette nécessité pour nous de parvenir à un équilibre entre notre raison et la voix de notre cœur qui cherche à se faire entendre à travers les sentiments, les intuitions, les peurs, les désirs…

 

Ce roman sans prétention nous rappelle l’air de rien que nous avons quelque chose à accomplir, une chose qui nous permettra d’être en harmonie avec nous-même et nous permettra de nous fondre dans l’Âme du Monde. Malgré une vision assez naïve de la vie en générale, j’ai été touchée par cet appel à l’espoir.

 

Je me permets cependant quelques petits reproches qui m’ont fait tiquer pendant ma lecture. Tout d’abord, j’ai eu l’impression de relever un fouillis de sources religieuses, j’ai eu l’impression que tout se mélangeait : les différents dieux et les religions correspondantes, les songes (ou visions), le voyage astral, la réincarnation, le concept du paradis… Certes nous pouvons peut-être en conclure que toutes les religions ne sont qu’une au final et que seule la foi demeure importante, mais je demeure tout de même perdue au milieu de toutes ces sources. Une deuxième chose m’a interpellée, c’est cette tendance qu’a Coelho à répéter que lorsque l’homme désire quelque chose, tout l’univers s’en mêle pour l’aider à atteindre le succès. C’est l’une des raisons qui me font d’ailleurs qualifier ce roman d’un tantinet naïf, j’ai en effet du mal à imaginer qu’il suffise de souhaiter quelque chose pour que cela arrive, même en essayant de toutes ses forces d’y parvenir. J’ai eu parfois l’impression de lire une morale sous-jacente du genre « Nous venons tous d’une même Main Créatrice, faisons-lui confiance pour rendre notre futur heureux ».

 

Mais malgré ces petits points négatifs, ma lecture a été agréable et comble ainsi une petite partie de mon manque de culture littéraire.

 

En bref une courte lecture agréable, même si l’histoire reste finalement assez naïve. Un appel à l’espoir, à la confiance en soi et en ses capacités.

Jeudi 24 juin 2010 à 18:38

Le Quidditch à travers les âges

J.K. Rowling

~ Challenge ABC ~

 Publié en 2001

117 pages


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Quatrième de couverture :

 

S'il vous est jamais arrivé de vous demander quelle est l'origine du Vif d'or, comment les Cognards sont apparus ou pourquoi les Wigtown Wanderers portent l'image d'un couteau de boucher sur leurs robes, vous devez lire Le Quidditch à travers les âges. Cette édition est la reproduction exacte du volume conservé à la bibliothèque de Poudlard où il est consulté presque chaque jour par les fanatiques de Quidditch.

 

 



 

Cela fait de nombreux mois que j’entends parler des derniers livres sortis par J.K. Rowling, l’auteur qui m’a fait découvrir le véritable plaisir de le lecture, et la joie de tenir entre ses mains un livre mis en vente quelques heures plus tôt dans une librairie devant laquelle il a fallu faire la queue pour obtenir quelques heures de pur délice.

 

Alors en faisant une commande de livres par internet, je n’ai pu m’empêcher de commander ce titre et de le dévorer dès réception. Ce petit livre se lit en effet d’une traite, et c’est avec une joie non dissimulée que j’ai replongé dans le merveilleux monde des sorciers.

 

Comme précisé dans la quatrième de couverture, ce livre est une reproduction exacte du volume original, conservé à Poudlard. La première page de cet ouvrage met ainsi en scène le récapitulatif des emprunts effectués par les élèves. J’ai souri en remarquant que Ron l’avait rendu en retard et qu’Hermione l’avait emprunté deux fois (et j’ai noté que l’écriture de Drago était très jolie !). La préface de Dumbledore est hilarante et notamment le passage où il explique comment il a réussi à convaincre – ou non – Mme Pince, la bibliothécaire d’accepter que le livre soit reproduit et vendu dans le monde moldu.

 

Dans ce très court roman (seulement dix chapitres !), on nous apprend les raisons pour lesquelles les sorciers ont jadis choisi d’utiliser des balais pour voler et non des fauteuils ou des tapis, ainsi que les origines du Quiddditch. Ces informations ne sont pas dénuées de sources puisque le « vrai » auteur du livre, Kennilworthy Whisp (dont nous avons par ailleurs une courte biographie au début de l’ouvrage) cite des passages de poèmes, lettres datant de plusieurs siècles faisant mention du célèbre sport.

 

On nous présente également l’évolution de ce sport dans les différents continents ainsi que les grandes équipes du monde sorciers (avec des anecdotes très marrantes sur les habitudes de celles-ci). On peut également relever quelques figures explicatives, dessinées par J.K. Rowling elle-même, beaucoup trop rares à mon goût (il ne doit pas y avoir plus de 6 ou 7) !

 

J’ai beaucoup apprécié de me replonger dans le monde des sorciers et j’espère donc rapidement acquérir Les contes de Beedle le Barde ainsi que Les animaux fantastiques du même auteur. C’est en lisant ce livre que je me suis rendue compte à quel point le monde d’Harry Potter me manquait !

 

En bref, une lecture très agréable quoi que trop courte, qui permet aux fans de se replonger dans l’univers d’Harry Potter. Une traduction toujours aussi impressionnante,  qui rend parfaitement bien les jeux de mots !

Le petit plus ? J.K. Rowling a cédé ses droits à Comic Relief, une association d’aide aux enfants dans les pays les plus défavorisés. Acheter ce livre, c’est donc faire preuve de solidarité, alors n’hésitez pas !

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