Pars vite et reviens tard
Fred Vargas
Première publication en 2001
346 pages
Quatrième de couverture :
Ce sont des signes étranges, tracés à la peinture noire sur des portes d'appartements, dans des immeubles situés d'un bout à l'autre de Paris. Une sorte de grand 4 inversé, muni de deux barres sur la branche basse. En dessous, trois lettres : CTL. A première vue, on pourrait croire à l'œuvre d'un tagueur. Le commissaire Adamsberg, lui, y décèle une menace sourde, un relent maléfique. De son côté, Joss Le Guern, le Crieur de la place Edgar-Quinet, se demande qui glisse dans sa boîte à messages d'incompréhensibles annonces accompagnées d'un paiement bien au-dessus du tarif. Un plaisantin ou un cinglé ? Certains textes sont en latin, d'autres semblent copiés dans des ouvrages vieux de plusieurs siècles. Mais tous prédisent le retour d'un fléau venu du fond des âges...
Voici quelques temps que j’entends parler de Fred Vargas, mais le policier n’étant pas une mes littératures de prédilection, il m’a fallu attendre de me retrouver sur la plage pour juger que ce pouvait être là une lecture distrayante.
J’ai été un peu perdue durant les premières pages, le temps nécessaire pour que l’intrigue se mette en place, puis par la suite j’ai été prise d’une véritable frénésie qui m’a conduite à ne pas lâcher le livre avant de l’avoir terminé.
J’ai aimé le fait que les personnages ne soient pas de simples détectives, sans vie privée à côté de leurs occupations professionnelles. Et j’ai trouvé le commissaire Adamsberg et le lieutenant Danglard très attachants.
L’humour présent un peu partout au fil des pages a su me séduire et me faire sourire plus d’une fois. Et je ne puis que m’incliner devant la densité des éléments de l’intrigue, qui est pourtant menée d’une main de maître. L’enquête est riche et certains éléments m’ont rappelé un certain Da Vinci Code, peut-être dans la multiplicité des éléments historiques et la finesse des détails.
On sent l’intrigue gagner en complexité au fil des pages, de même que la tension et la panique gronder à Paris.
En bref, une très bonne surprise qui me convaincra peut-être de revenir de temps en temps aux policiers que j’ai si longuement délaissés !