Les Vampires de Manhattan
Melissa de la Cruz
341 pages
Quatrième de couverture :
Il n’y a pas plus glamour que Mimi et son frère Jack au lycée ultra chic Duchesne, à New York. Snobs et branchés, ils forment avec leurs amis un club très sélect. Theodora, qui est plus vintage que Prada, n’est pourtant pas insensible au charme du très sexy Jack. Pourquoi un garçon si populaire s’intéresse-t-il soudain à elle ? Quel rapport avec Aggie, une élève retrouvée morte, vidée de son sang ? Theordora est déterminée à la découvrir quand apparaît sur sa peau un entrelacs de veines bleutées qui lui glace le sang. Elle non plus n’est pas une fille tout à fait comme les autres.
J’ai trouvé ce livre sur la table de nuit de ma sœur, mais j’avoue que sans son insistance pour que je le lise, je ne serais pas allée plus loin que la quatrième de couverture. Le résumé ne m’a pas fait du tout envie, car disons-le carrément, il fait réellement cliché.
Le livre n’est cependant pas dépourvu d’intérêt. Certes, je me suis souvent arrêtée dans ma lecture, le temps de lever les yeux au ciel, en soupirant contre cette niaiserie et toutes ses romances si convenues, si attendues ; mais le fait est que ce livre a été tout de même terminé, et ce très rapidement.
Les personnages sont réellement très clichés : le mystérieux Jack, magnifique et dangereux qui s’intéresse soudainement à la pauvre petite Theodora, bien moins riche que tous ses camarades. A noter que si Théodora est pauvre et doit s’habiller avec des hardes au début du livre, on la voit ensuite s’habiller avec des marques et on croise également sa grand-mère et tutrice vêtue de tailleurs de grands couturiers. Alors soit quelque chose m’a échappé, soit il y effectivement des incohérences assez prononcées dans ce livre !
Le cadre est lui aussi très convenu : un lycée très chic, des maisons qui sont plutôt des palaces, des boîtes de nuit de V.I.P et des jeunes qui passent leur vie dans de grands magasins.
Cependant, malgré tous ces clichés quelque peu agaçants, les vampires sont traités ici d’une façon tout à fait originale, et selon moi, très bien pensée. J’ai d’ailleurs largement préféré cette vision à celle de Stephenie Meyer (même si Anne Rice demeure la maîtresse incontestée du genre !).
Alors, malgré tous ces clichés et ce côté « bling bling », je pense peut-être lire la suite de ce livre.
A lire juste pour découvrir ces vampires particuliers, sauf si le côté cliché vous rebute !