Anita Blake
Tome 4 : Lunatic Café
Laurell K. Hamilton
Publié en 1996
442 pages
Les autres tomes d'Anita Blake :
Tome 1 : Plaisirs coupables
Tome 2 : Le Cadavre Rieur
Tome 3 : Le Cirque des Damnés
Tome 5 : Le Squelette Sanglant
Tome 6 : Mortelle Séduction
Quatrième de couverture :
On dirait que je le fais exprès. Je suis tombée amoureuse du chef de meute local. Non, pas un louveteau. Un loup-garou, bien sûr ! Maintenant, il y a des tas de filles dans ma tranche d'âge qui n'arrivent pas à se dégotter un petit ami. Et c'était mon cas avant Richard. Certes, Jean-Claude, mon vampire préféré, ne demanderait pas mieux, mais son côté possessif a tendance à me démotiver. Même si c'était un homme ordinaire, j'aurais déjà du mal à imaginer une vie de couple avec lui. Côté sexe, ça oui : no problemo, je vois très bien, mais sortir... Aller au restaurant, au spectacle, fréquenter ses amis. Franchement non ! On a beau être dans une histoire d'horreur, il y a des limites !
Je crois véritablement que je commence à prendre plaisir à suivre les aventures d’Anita Blake. Même si ce quatrième tome m’a moins séduite que le précédent, il n’en demeure pas moins qu’il m’a distraite et a su me tenir en haleine du début jusqu’à la fin.
L’intrigue m’a parue mieux ficelée que dans les tomes précédents, même si j’ai réussi à deviner qui avait fait quoi avant le dénouement final.
Anita me semble de plus en plus attachante dans le sens où elle est complètement indépendante et refuse de renier ses idéaux pour quiconque. Certes, le fait qu’elle soit l’héroïne des romans la pousse sans cesse à se mettre en danger et à se mêler de toutes les batailles, mais comme cela coïncide plutôt bien avec son caractère, je n’en ai pas été choquée. En revanche, cette idée de ne pas coucher avant le mariage en avançant une justification plus que bancale et en faisant tout et n’importe quoi à côté de ça… très peu pour moi ! Richard m’a paru plus humain – même si j’avoue que c’est très paradoxal quand on sait ce qu’il se passe dans ce tome ! – mais je continue à soutenir que Jean-Claude est beaucoup plus attirant, et plus attachant dans son genre.
L’accent est mis sur les métamorphes dans ce tome, c’est-à-dire sur les humains capables de se transformer en différents animaux. Nous découvrons ainsi des hommes/femmes panthères, des hommes cygnes, des hommes hyènes… Et détail qui m’a amusée, autant dans le tome précédent on nous montre que les vampires ne sont pas si unis qu’ils le paraissent autant dans celui-ci on nous dévoile sans détour les tensions qui règnent au sein des différents clans de métamorphes. L’une des seules caractéristique qui semble unir les métamorphes et les vampires, leur statut de non humain mis à part ainsi que leur désir de sang, c’est cette perversité sous-jacente personnifiée ici par les personnages de Raina et Rafael notamment.
Je ne m’étendrai pas une fois de plus sur l’agacement qui a été le mien à chaque mention de la marque Nike, mais l’idée est pourtant bien présente ! Les injures m’ont paru redoubler dans ce tome, dommage.
Je pense poursuivre cette série qui, si elle ne me convainc pas des masses a le mérite de me distraire, même si les clichés de la Bit-Lit sont pratiquement tous présents !
En bref une lecture plutôt agréable que je compte donc poursuivre avec les prochains tomes.