Les lectures de Nymi

Jeudi 25 mars 2010 à 14:20

Raison et sentiments
Jane Austen

 

Première publication en 1811
382 pages

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D'autres livres de Jane Austen :

Orgueil et préjugés
Northanger Abbey




Quatrième de couverture :

R
aison et sentiments sont joués par deux sœurs, Elinor et Marianne Dashwood. Elinor représente la raison, Marianne le sentiment. La raison a raison de l’imprudence du sentiment, que la trahison du beau et lâche Willoughby, dernier séducteur du XVIIIème, rendra raisonnable à la fin. Mais que Marianne est belle quand elle tombe dans les collines, un jour de pluie et de vent.




Après Orgueil et préjugés, je me suis précipitée sur Raison et sentiments, et je n’ai pas été déçue ! Les sentiments sont décrits dans toute leur violence et dans toute leur irréflexion.

J’ai été particulièrement touchée par le personnage d’Elinor, admirable selon moi. En revanche, j’avoue avoir été particulièrement ulcérée par Marianne. Cette habitude qu’elle a de se prélasser, de se complaire dans son malheur et pire, de le cultiver, m’a réellement mise hors de moi. C’est donc avec un grand plaisir que j’ai suivie l’influence ô combien positive qu’Elinor a eu sur elle.

Mon personnage masculin préféré est sans conteste le colonel Brandon. Peut-être est-ce le côté torturé qui m’a fait cet effet, mais il est sûr que les attentions discrètes dont il fait preuve durant tout le roman le rendent véritablement attachant !

En bref, une lecture agréable qui me conforte dans ma résolution de poursuivre ma découverte des romans de Jane Austen.

Jeudi 8 avril 2010 à 21:58

38 mini westerns (avec des fantômes)

Mathias Malzieu

 

 Publié en 2008

93 pages


http://cristaux-de-verre.cowblog.fr/images/136536324233633-copie-1.jpg

D'autres livres de Mathias Malzieu :

La mécanique du coeur
Maintenant qu'il fait tout le temps nuit sur toi



Quatrième de couverture : 


Mathias Malzieu est...

Mathias Malzieu est un Petit Prince en anorak. Mathias Malzieu est un homme de goût (il aime les films de Tim Burton, les livres de Richard Brautigan et les disques de Johnny Cash).

Mathias Malzieu est un poète.

Mathias Malzieu est le chanteur de Dionysos, un groupe de rock qui n'arrête pas de faire des bonds pour avoir la tête dans les nuages et décrocher les étoiles.

Mathias Malzieu est un enfant qui a beaucoup appris des grandes personnes. Mathias Malzieu est un pionnier du mini-western : les rêves sont sa frontière.



Une nouvelle fois, Mathias Malzieu nous emporte dans son univers, un monde peuplé de fantômes, d’écureuils, de kinders et de créatures fantastiques. Les nouvelles sont à la fois tendres et cruelles, parfois ironiques et drôles, mais des accents de tristesse et de nostalgie suintent tout de même ça et là.

Les nouvelles se suivent et se ressemblent parfois, se répondent même et gardent toujours cette ambiance si particulière, propre à Malzieu. Petite mention spéciale à la nouvelle sur Calimero et ses kinders surprises, qui m’a beaucoup émue.

En bref, une lecture très agréable et une tonne de citations à recopier dans mon carnet.


Juste pour le plaisir, et parce que c’est vraiment bien écrit :


« Qu’est-ce qu’on devient lorsqu’on laisse s’évaporer nos propres rêves, quand on les regarde s’éloigner comme des petits nuages blancs emportés par la brise, ces fameux rêves qui irriguent l’espoir et toute la machine à pétiller de l’esprit ? qu’est-ce qu’on devient quand tout ça s’assèche petit à petit que même la notion de jeu devient étrangère et que même l’idée d’adrénaline fait peur ?… Qu’est-ce qu’on devient quand on ne se jette plus dans le feu de l’action et qu’on se met à tout trouver "sympas" au lieu d’aimer vraiment les choses ? »

- Un vieux con, voilà ce qu’on devient, répondit-elle. »



Je viens de trouver un site vraiment très bien illustré par Elisa Granowska à propos des 38 mini westerns (et qui conserve exactement l’ambiance) ici.

Vendredi 9 avril 2010 à 20:43

Encore une danse
Katerine Pancol
Publié en 1999
285 pages 

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Quatrième de couverture :

Clara, Joséphine, Lucille, Agnès, Philippe et Rapha ont grandi ensemble à Montrouge. Ils ont habité le même immeuble et sont allés dans les mêmes écoles. Depuis, leurs vies ont pris des tournants différents mais leur amitié a résisté au temps, à la réussite des uns, aux échecs des autres. Ils pratiquent toujours leurs rites d’amitié, même si leur « musique », parfois, émet quelques fausses notes.
Mais une nouvelle épreuve, plus sournoise, plus terrible, s’annonce, et le groupe menace de voler en éclat.
 


 
En un mot : bouleversant. C’est le genre de livre qui serre le cœur et noue la gorge. Le genre de livre auquel on pense jours et nuits et qui nous hante pas mal de temps après qu’on l’ai refermé.

Un roman comme je les aime, qui fait monter les larmes aux yeux, qui décrit les sentiments avec une telle violence que ça en est douloureux. Un roman qui fait qu’on se retrouve accroché à ses pages, à 4h du matin, parce qu’on vient précisément d’en rêver. Pancol m’impressionnera toujours je crois, par la force qu’ont les sentiments qu’elle décrit, leur violence même.

En bref, un véritable coup de cœur qui me suivra encore longtemps !

Lundi 12 avril 2010 à 14:54

Catharsis
Florence Dell'Aiera Morey


Première publication en mars 2010
286 pages

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Quatrième de couverture :

En juillet 2012, Salomé Delmas, dix-sept ans et le bac en poche, pense pouvoir se reposer avec sa meilleure amie Jasmine dans le manoir provincial de Zaphir Cohen, jeune acteur en pleine ascension.
Ce lieu, dont Salomé ne connaît rien et qui pourtant lui semble très familier, sera celui de sa propre transformation. Elle connaîtra l’amour et les affres d’un lointain passé la reliant aux victimes cathares.
Son salut, et celui de ses amis, passera par son combat avec Robert le Bougre, célèbre inquisiteur aux ambitions démesurées.
 





http://cristaux-de-verre.cowblog.fr/images/SDC15843.jpgCe livre est le premier roman de Florence Dell’Aiera Morey, une auteur que j’ai rencontré il y a peu au salon du livre d’Andrézieux, dans la Loire.

J’avoue qu’il me laisse une impression assez mitigée. Le thème de l’histoire est assez classique, mais il reste tout de même original dans son exploitation par l’auteur. Si le début est assez long à se mettre en place, j'ai trouvé que par la suite les actions s’enchaînaient trop rapidement, de sorte que, certaines ne sont pas suffisamment développées à mon sens. J'au eu l'impression que l'intrigue devait se boucler en une seule journée, d'où le rythme effreiné du livre. 

Comme c'est un roman fantastique, on rencontre toutes sortes de fantômes, d'immortels (et non pas vampires) et d'entités réincarnées. Le thème du 21 décembre 2012 est lui aussi présent, et sera probablement développé dans les tomes suivants (du moins je l'espère !)

Je mettrai un petit bémol sur le style, que j'ai trouvé un peu trop simple. Les personnages sont en revanche attachants et très variés !

Un bref, une lecture qui m'a laissée sur ma faim, malgré quelques bonnes idées.

Jeudi 22 avril 2010 à 23:13

Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi
Katherine Pancol


Première publication en 2010
848 pages



http://cristaux-de-verre.cowblog.fr/images/9782226208316.jpgD'autres livres de Katherine Pancol :

Encore une danse
Embrassez-moi

Quatrième de couverture :

Souvent la vie s’amuse.
Elle nous offre un diamant, caché sous un ticket de métro ou le tombé d’un rideau. Embusqué dans un mot, un regard, un sourire un peu nigaud.
Il faut faire attention aux détails. Ils sèment notre vie de petits cailloux et nous guident. Les gens brutaux, les gens pressés, ceux qui portent des gants de boxe ou font gicler le gravier, ignorent les détails. Ils veulent du lourd, de l’imposant, du clinquant, ils ne veulent pas perdre une minute à se baisser pour un sou, une paille, la main d’un homme tremblant.
Mais si on se penche, si on arrête le temps, on découvre des diamants dans une main tendue…
Et la vie n'est plus jamais triste. Ni le samedi, ni le dimanche, ni le lundi...




 

Euphorique. Je crois que c’est le mot qui pourrait décrire le plus exactement ce que je ressens après avoir tourné la dernière page de ce livre.

J’ai eu l’impression de retrouver les personnages que j’avais quitté l’été dernier, après avoir refermé La valse lente des tortues. C’était comme si je retrouvais d’anciens amis, mieux même je crois. Je me suis laissée emportée par les phrases, la magie des mots et les états d’âme des personnage.

Joséphine m’a une fois de plus touchée plus que de raison. Sa fragilité et son indécision, ses doutes et son manque de confiance en elle ont raisonnés très fort en moi. Je suis une nouvelle fois tombée amoureuse de Gary et j’ai réussi à apprécier Hortense, réellement. J’ai maudit encore et encore le Cure-Dent et j’ai adoré les répliques de Junior. Zoé et Gaétan m’ont beaucoup émue, et Shirley m’a attendrie dans sa souffrance.

Je n’oublierai pas non plus les écureuils de Central Park que les touristes nourrissent et photographient le samedi et le dimanche et qui se retrouvent seuls lorsque le lundi arrive.

Ce livre est un appel à l’amour, à la confiance en soi et à l’espoir. Pendant des heures entières, je me suis sentie plonger dans une autre vie, et j’avoue avoir du mal à me séparer des personnages à présent. J’était ravie lorsque j’ai vu le nombre de pages que j’avais à lire, mais j’ai rapidement déchanté lorsque je me suis rendue compte, quelques heures plus tard, qu’il ne m’en restait plus qu’une cinquantaine à savourer. Et c’est réellement ça, j’ai savouré ce livre, savouré chacune des phrases, leur poésie et leur violence aussi.

Un roman magnifique qui donne envie de se jeter à corps perdu dans la vie, de faire des rencontres, de partager quelques instants d’éternité avec les personnes importantes et surtout, surtout, d’être heureux.

Un petit bijoux.

 

Une petite citation :

" Il avait appris tout petit qu'il ne fallait pas qu'il s'abandonne parce qu'elle le lâcherait comme elle l'avait pris. Comme un parapluie. Il éprouvait de la sympathie pour les parapluies qu'on oubliait tout le temps partout."

 

http://cristaux-de-verre.cowblog.fr/images/SDC15899.jpg 




Je suis allée à la dédicace de Katherine Pancol et…

J’ai fais la queue pendant deux heures,

J’ai parlé à de véritables adeptes de lecture,

J’ai paniqué au moment de m’avancer pour recevoir ma dédicace.

Puis les mots sont sortis tout seul et je me suis fait l’impression d’une gamine devant le Père Noël. Et c’était ça : émue aux larmes, le cœur qui battait à cent à l’heure et un sourire scotché aux lèvres pendant toute la soirée.

Alors, juste un mot : merci.

 

 

 

 

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