Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi
Katherine Pancol
Première publication en 2010
848 pages
D'autres livres de Katherine Pancol :
Encore une danse
Embrassez-moi
Quatrième de couverture :
Souvent la vie s’amuse.
Elle nous offre un diamant, caché sous un ticket de métro ou le tombé d’un rideau. Embusqué dans un mot, un regard, un sourire un peu nigaud.
Il faut faire attention aux détails. Ils sèment notre vie de petits cailloux et nous guident. Les gens brutaux, les gens pressés, ceux qui portent des gants de boxe ou font gicler le gravier, ignorent les détails. Ils veulent du lourd, de l’imposant, du clinquant, ils ne veulent pas perdre une minute à se baisser pour un sou, une paille, la main d’un homme tremblant.
Mais si on se penche, si on arrête le temps, on découvre des diamants dans une main tendue…
Et la vie n'est plus jamais triste. Ni le samedi, ni le dimanche, ni le lundi...
Euphorique. Je crois que c’est le mot qui pourrait décrire le plus exactement ce que je ressens après avoir tourné la dernière page de ce livre.
J’ai eu l’impression de retrouver les personnages que j’avais quitté l’été dernier, après avoir refermé La valse lente des tortues. C’était comme si je retrouvais d’anciens amis, mieux même je crois. Je me suis laissée emportée par les phrases, la magie des mots et les états d’âme des personnage.
Joséphine m’a une fois de plus touchée plus que de raison. Sa fragilité et son indécision, ses doutes et son manque de confiance en elle ont raisonnés très fort en moi. Je suis une nouvelle fois tombée amoureuse de Gary et j’ai réussi à apprécier Hortense, réellement. J’ai maudit encore et encore le Cure-Dent et j’ai adoré les répliques de Junior. Zoé et Gaétan m’ont beaucoup émue, et Shirley m’a attendrie dans sa souffrance.
Je n’oublierai pas non plus les écureuils de Central Park que les touristes nourrissent et photographient le samedi et le dimanche et qui se retrouvent seuls lorsque le lundi arrive.
Ce livre est un appel à l’amour, à la confiance en soi et à l’espoir. Pendant des heures entières, je me suis sentie plonger dans une autre vie, et j’avoue avoir du mal à me séparer des personnages à présent. J’était ravie lorsque j’ai vu le nombre de pages que j’avais à lire, mais j’ai rapidement déchanté lorsque je me suis rendue compte, quelques heures plus tard, qu’il ne m’en restait plus qu’une cinquantaine à savourer. Et c’est réellement ça, j’ai savouré ce livre, savouré chacune des phrases, leur poésie et leur violence aussi.
Un roman magnifique qui donne envie de se jeter à corps perdu dans la vie, de faire des rencontres, de partager quelques instants d’éternité avec les personnes importantes et surtout, surtout, d’être heureux.
Un petit bijoux.
Une petite citation :
" Il avait appris tout petit qu'il ne fallait pas qu'il s'abandonne parce qu'elle le lâcherait comme elle l'avait pris. Comme un parapluie. Il éprouvait de la sympathie pour les parapluies qu'on oubliait tout le temps partout."
Je suis allée à la dédicace de Katherine Pancol et…
J’ai fais la queue pendant deux heures,
J’ai parlé à de véritables adeptes de lecture,
J’ai paniqué au moment de m’avancer pour recevoir ma dédicace.
Puis les mots sont sortis tout seul et je me suis fait l’impression d’une gamine devant le Père Noël. Et c’était ça : émue aux larmes, le cœur qui battait à cent à l’heure et un sourire scotché aux lèvres pendant toute la soirée.
Alors, juste un mot : merci.