Mathias Malzieu
Publié en 2006
150 pages
D'autres livres de Mathias Malzieu :
La mécanique du coeur
38 mini westerns (avec des fantômes)
La mécanique du coeur
38 mini westerns (avec des fantômes)
Quatrième de couverture :
" Comment on va faire maintenant qu'il fait tout le temps nuit sur toi ? Qu'est-ce que ça veut dire la vie sans toi ? Qu'est-ce qui se passe pour toi là ? Du rien ? Du vide ? De la nuit, des choses de ciel, du réconfort ?
Mathias, une trentaine d'années mais une âme d'enfant, vient de perdre sa mère. Sans le géant qu'il rencontre sur le parking de l'hôpital, que serait-il devenu ? Giant Jack, 4,50 mètres, " docteur en ombrologie ", soigne les gens atteints de deuil. Il donne à son protégé une ombre, des livres, la capacité de vivre encore et de rêver malgré la douleur... Il le fera grandir. Mathias Malzieu nous entraîne dans un monde onirique, intimiste et poignant, dans la lignée d'un Lewis Carroll ou d'un Tim Burton.
Mathias, une trentaine d'années mais une âme d'enfant, vient de perdre sa mère. Sans le géant qu'il rencontre sur le parking de l'hôpital, que serait-il devenu ? Giant Jack, 4,50 mètres, " docteur en ombrologie ", soigne les gens atteints de deuil. Il donne à son protégé une ombre, des livres, la capacité de vivre encore et de rêver malgré la douleur... Il le fera grandir. Mathias Malzieu nous entraîne dans un monde onirique, intimiste et poignant, dans la lignée d'un Lewis Carroll ou d'un Tim Burton.
Une nouvelle fois, je tiens à saluer le talent de Mathias Malzieu. J’ai trouvé ce livre bouleversant. Le style est une nouvelle fois irréprochable et les sentiments éprouvés sont décrits avec une telle justesse que ça en est poignant. J’ai passé une bonne moitié du roman avec des larmes au coin des yeux et un mouchoir à la main. Le sujet touche tout le monde : comment continuer à vivre après la mort de sa maman ? Et tout le long du roman c’est cette question qui tourne en boucle. On éprouve à la fois de la peine, et énormément de compassion pour Mathias. La douleur est telle qu’elle en devient physique, les mots vous emportent loin et vous serrent le cœur.
Je sais que la plupart des gens ont préféré La mécanique du cœur à cette œuvre, mais en ce qui me concerne ma préférence va à Maintenant qu’il fait tout le temps nuit sur toi. Je crois que c’est l’une des premières fois qu’un livre me touche autant, qu’il me bouge à ce point.
Alors, juste pour le plaisir, deux de mes citations favorites (parce que je n’ai pas réussir à n’en choisir qu’une !)
" Nous on voit rien, on te voit plus, on n’y voit rien, on ne sait plus grand-chose. On marche dans la nuit et on ne te trouve pas, faut dire qu’on les confond toutes ces nuits, noires, épaisses comme du tissu, pas beaucoup d’étoiles, tout se ressemble.
Il y a bien les souvenirs, mais quelqu’un les a électrifiés et connectés à nos cils, dès qu’on y pense on a les yeux qui brûlent.
Maintenant qu’il fait tout le temps nuit sur toi. "
" Chaque maison est exactement comme d’habitude, et c’est absolument terrifiant cette normalité. Les lampadaires nous regardent avec un air genre « Contrôle d’identité, s’il vous plaît. Veuillez sortir les étoiles de vos poches, de vos cheveux, de vos yeux. Tout ce qui brille, vous le déposez dans le sac en plastique : vos sourires, vos souvenirs, vous n’en aurez plus besoin là où vous allez maintenant. » "
Je sais que la plupart des gens ont préféré La mécanique du cœur à cette œuvre, mais en ce qui me concerne ma préférence va à Maintenant qu’il fait tout le temps nuit sur toi. Je crois que c’est l’une des premières fois qu’un livre me touche autant, qu’il me bouge à ce point.
Alors, juste pour le plaisir, deux de mes citations favorites (parce que je n’ai pas réussir à n’en choisir qu’une !)
" Nous on voit rien, on te voit plus, on n’y voit rien, on ne sait plus grand-chose. On marche dans la nuit et on ne te trouve pas, faut dire qu’on les confond toutes ces nuits, noires, épaisses comme du tissu, pas beaucoup d’étoiles, tout se ressemble.
Il y a bien les souvenirs, mais quelqu’un les a électrifiés et connectés à nos cils, dès qu’on y pense on a les yeux qui brûlent.
Maintenant qu’il fait tout le temps nuit sur toi. "
" Chaque maison est exactement comme d’habitude, et c’est absolument terrifiant cette normalité. Les lampadaires nous regardent avec un air genre « Contrôle d’identité, s’il vous plaît. Veuillez sortir les étoiles de vos poches, de vos cheveux, de vos yeux. Tout ce qui brille, vous le déposez dans le sac en plastique : vos sourires, vos souvenirs, vous n’en aurez plus besoin là où vous allez maintenant. » "
Un livre vraiment touchant, émouvant ...
Certains passages un peu tristes (certainement, amplifié par des raisons personnelles).
A lire !!