Northanger Abbey
Jane Austen
~ Challenge ABC ~
Première publication en 1818
285 pages
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Raison et sentiments
Quatrième de couverture :
Jane Austen jugeait désuet l’engouement de son héroïne Catherine Morland pour les terrifiants châteaux moyenâgeux de Mrs Radcliff et les abbayes en ruine du préromantisme anglais. Parodie du roman gothique, satire pleine de saveur de la société anglaise qui prenait ses eaux à Bath, Northanger Abbey est aussi un roman très austenien du mariage et très moderne du « double jeu ».
Après cette quatrième de couverture plus qu’alléchante, je ne pouvais que poursuivre ma découverte des romans Jane Austen. Je me suis donc lancée dans la lecture de Notherfield Abbey en espérant y retrouver l’ambiance qui m’a tant plu jusqu’à présent chez Jane Austen. Et je dois avouer que le plaisir a été total, ce livre possédant toutes les caractéristiques d’un bon ouvrage selon moi.
Pour commencer, la plume incisive et délicieusement ironique m’a séduite dès les premières pages et j’ai été ravie de constater que ce ton tendrement moqueur se poursuivait jusque dans les dernières pages. Le style est toujours aussi fluide, aussi agréable à lire et les personnages sont toujours aussi touchants dans leur étourderie, dans leur naïveté. Catherine m’a touchée par sa candeur même si j’ai plusieurs fois eu l’envie de la rejoindre le temps de lui faire prendre conscience de l’hypocrisie ou de la vanité de certaines de ses connaissances !
L’histoire possède le charme habituel des romans de Jane Austen et en tournant les pages, on se prend le désir de revenir en arrière et de vivre à l’époque qui nous est présentée, de porter des robes en mousseline de soie et de danser le quadrille avec Catherine et Henry Tilney.
Une nouvelle fois, la fin laisse deviner la pudeur de Jane Austen à évoquer les déclarations passionnées de ses héros. Cela pourrait être dommage si notre imagination n’avait pas été sollicitée tout au long du roman, de façon à ce que nous soyons à même de nous inventer les scènes passées sous silence.
En bref, un très très bon livre non seulement pour la satire sociale et l’ironie clairement présente mais également pour la touchante candeur de l’héroïne.