Embrassez-moi
Katherine Pancol
Publié en 2003
411 pages
Quatrième de couverture :
C’est à New York aujourd’hui.
C’est à Rochester dans les années 1980.
C’est à Hollywood…
C’est à Paris…
C’est en Tchéquie avant et après la chute du Mur…
Angela est française. Elle est souvent passée à côté de l’amour sans le voir mais cette fois, elle est face à sa peur viscérale d’aimer…
Louise est américaine, ancienne star de cinéma. Elle dialogue avec Angela, lui raconte sa vie, ses amours, ses échecs.
Virgile est français. Il aime, mais il se méfie, on ne sait presque rien de lui…
Mathias est tchèque. Rien ne peut le détourner de sa route. Il refuse de s’abandonner.
Ces femmes, ces hommes traversent le chemin d’Angela, la narratrice, qui cherche désespérément un fil. Le fil de la mémoire, de l’amour, du désir, de la liberté d’aimer ou de répéter sans arrêt les mêmes peurs, les mêmes douleurs, les mêmes échecs…
Il y a quelques jours, j’ai eu envie de me replonger dans un Pancol, de retrouver ce sentiment de plénitude qui m’envahit quand je plonge entre les pages, de vivre les sentiments des personnages qui me font tour à tour fondre en larmes ou éclater de rire. J’ai donc choisi Embrassez-moi dont la couverture ainsi que le résumé avaient su me séduire.
J’ai cependant le regret de dire qu’il n’a pas été à la hauteur de mes espérances. J’ai en effet mis à peu près cinq jours pour lire quelques 400 pages, ce qui est mauvais signe. D’ordinaire un Pancol ne me fait pas bien plus qu’une journée alors que pour celui-ci, je n’ai aucune nuit blanche à mon compteur.
J’ai tout d’abord eu du mal à situer les personnages du fait de la mise en abyme de ce roman. En effet, l’histoire principale est le récit rétrospectif que l’héroïne Angela fait de sa vie passée à une jeune aide soignante qu’elle surnomme affectueusement Louise la Jeune en référence à son amie Louise Brooks, aujourd’hui disparue. J’ai également eu du mal à entrer dans l’histoire et je n’ai réellement eu le sentiment d’en faire partie qu’à une centaine de pages de la fin. De même, j’ai senti la fin arriver de très loin, chose que je regrette.
Voilà pour les points négatifs. Mais comme il s’agit tout de même d’un Pancol, impossible de passer sous silence le style si particulier de cette auteur. J’ai une fois de plus aimé retrouver cette magie des mots, leur force et leur violence qui réussit toujours à me toucher. J’ai aimé la profondeur des personnages, leur complexité et en même temps la logique de leurs agissements. J’aime que la dimension psychologique des personnages soit bien exploitée dans un roman et qu’ils aient chacun un psychisme propre et cohérent et j’avoue qu’avec Pancol, je ne suis jamais déçue !
En bref, une petite déception, même si le style reste toujours aussi agréable.