Les aventures de Vicki Nelson

Tome 2 : Piste Sanglante
Tania Huff 

 Première publication en 1992

315 pages

 

 

 

Les autres tomes de Vicki Nelson :

Tome 1 : Le prix du sang 

Quatrième de couverture :

 

Depuis que Vicki connait Henry, vampire et bâtard royal de son état, son quotidien a changé du tout au tout. Menu du jour : rencontre avec une famille de loups-garous en danger. L'occasion rêvée pour une escapade campagnarde.
A tout prendre, elle préférerait rester couchée....
«  - Le mois dernier, deux membres de notre famille ont été tués. Nous avons besoin de vous, Melle Nelson, pour trouver celui qui a fait ça.
- La police a-t-elle des pistes?
- Ils ne sont pas vraiment au courant.
- Qu'entendez-vous par "pas vraiment au courant"? »

 

 

Un deuxième tome qui m’a confirmé la bonne impression que j’avais eu lors de ma lecture du premier tome. Cette série semble décidément très prometteuse !

 

Vicki Nelson, trentenaire et détective privée n’a pas le temps de se reposer. Peu après avoir découvert l’existence des vampires et mené l’enquête avec l’un d’entres eux, celui-ci vient en effet lui demander de trouver le meurtrier de deux de ses amis, loups garous de leur état !

 

J’ai tout d’abord beaucoup aimé cette immersion dans le monde des loups garous. La vie familiale de ceux-ci m’a en effet scotchée  et notamment leur philosophie de « l’ici et maintenant ». J’ai été séduite par Rose, Daniel et Peter et par les liens existant au sein de la meute. Les rapports de domination et de marquage de territoire m’ont fait sourire puisqu’ils donnaient lieu à des situations assez cocasses !

 

J’ai trouvé une nouvelle fois les personnages très attachants, et j’ai pu m’identifier à Vicki sans difficultés. Certaines scènes avec Mike étaient réellement tordantes et j’ai commencé à mieux cerner et - par la même occasion – apprécier ce personnage qui dans le premier tome ne m’avait pas intéressée plus que ça. Pour ce qui est d’Henry en revanche, mon avis ne change pas, j’ai envie d’en savoir plus, beaucoup plus sur ce mystérieux vampire.

 

L’enquête est bien menée, de façon à ce que nous connaissions le coupable avant la fin, permettant ainsi au suspense de croître quant à la conclusion du roman. Qui sera tué ? Qui en réchappera ? Autant de questions que le lecteur se pose tandis que son angoisse se développe au fur et à mesure des pages.

 

Le triangle amoureux prend une place plus importante dans ce second tome, mais n’éclipse en rien l’enquête. En effet, les relations amoureuses n’occupent qu’une place très secondaire et ne semblent manifestement pas être la priorité de l’auteur, ce qui, finalement, permet de rendre le lecteur addict peu à peu.

 

Le style est toujours aussi simple, fluide et les pages du livre défilent sans qu’on ne s’en rende compte.

 

En bref, un second tome tout aussi agréable à lire que le premier. Une série à découvrir !

Cygne Noir,

Tome 1 : Fille de l’Orage

Richelle Mead

 
Première publication en 2008
512 pages 

  

Quatrième de couverture :

 

Parce qu'elle dispose de grands pouvoirs en la matière, Eugénie exerce un fructueux business en bannissant hors de notre monde les Faës et autres esprits qui s'y aventurent. Le jour où elle est embauchée pour retrouver une adolescente emmenée de force dans l'Outremonde, Eugénie se retrouve confrontée à une prophétie inquiétante qui met à jour certains secrets bien gardés de son passé comme de son futur. Cette dernière affirme que son premier né menacera l'avenir du monde tel qu'elle le connaît.
La chaman devient alors la cible de tous les démons. Eugénie a beau manier la baguette avec autant d'assurance que le Glock, il lui faut trouver des alliés pour mener à bien cette mission: elle les trouvera en la personne d'un monarque Faë ayant un faible pour le bondage et un changeforme ravi de sa condition.

 

 

J’ai reçu ce livre de la part de Niline dans le cadre du Swap Bit-Lit/Fantsay et je l’ai dévoré aussitôt qu’il est tombé entre mes mains. Autant le dire dès le début, si ce roman m’a beaucoup plu à chaud, je me rends compte qu’avec quelques semaines de recul, il ne m’a pas laissé une grande impression.

 

Eugénie Markham, dite Odile Cygne Noire est une chaman dont le travail est de bannir les créatures de l’Outremonde venues dans notre monde afin d’y hanter des objets ou d’y faire certains dégâts. Il est utile de préciser que notre héroïne nourrit de sérieux préjugés sur les créatures de l’Outremonde, qu’elle nomme ironiquement les nobliaux. Cette particularité m’a d’ailleurs rappelé une certaine Cat pour qui chaque vampire n’était qu’un suppôt de Satan à éliminer (série de Jeaniene Frost, Chasseuse de la nuit).

 

Bref, nous retrouvons les éléments classiques de toute série Bit-Lit qui se respecte : une héroïne au caractère bien trempé et au sarcasme prégnant, de beaux jeunes hommes pour l’entourer, des créatures magiques et une enquête. Oui mais, malgré une intrigue pas trop mal menée (quoique parfois brouillon), ce premier tome offre finalement peu d’originalité. Certes l’univers crée autour des créatures de l’Outremonde, la mythologie ainsi que l’histoire des différentes races sont intéressantes, mais tout ceci reste à mon sens trop peu exploité, pas assez creusé, malgré tout le potentiel que le lecteur peut sentir.

 

Les personnages masculins sont plutôt agréables à suivre. Nous faisons tout d’abord la connaissance de Kiyo, jeune homme au tempérament à la fois passionné, animal et pourtant fuyant et mystérieux. Mais celui qui m’a le plus intéressée reste Dorian, l’un des Rois de l’Outremonde qui semble s’ennuyer en toute situation mais qu’un rien amuse pourtant. Malgré son comportement enfantin, on devine une personnalité complexe ainsi que des visées peut-être pas si désintéressées qu’il semble le dire. A creuser en tout cas !

 

Au niveau du style, la plume est fluide et plutôt agréable. Les descriptions de l’Outremonde m’ont beaucoup plu et j’ai pu m’imaginer un monde véritablement enchanteur dans lequel chaque royaume possède sa propre saison en fonction du caractère profond de son souverain. Malgré certains passages parfois un peu brouillons, l’ensemble se comprend plutôt bien et on passe un agréable moment en compagnie d’Eugénie, Kiyo et Dorian.

 

En bref, une lecture agréable mais loin d’être inoubliable. Cette série présente un bon potentiel qui, j’espère, sera plus exploité dans les tomes suivants afin de gagner en originalité.

 

Mention spéciale à la couverture des éditions Milady que je trouve très jolie !

La Confrérie de la Dague Noire,

Tome 1 : L'Amant Ténébreux,
J.R. Ward 

Première publication en 2005

559 pages

 

  

 

Les autres tomes :

Tome 2 : L'Amant éternel
Tome 3 : L'Amant furieux

Quatrième de couverture :

 

Une guerre fait rage à l’insu des humains. Six vampires protègent leur espèce contre la Société des éradiqueurs. Ces guerriers sont regroupés au sein de la mystérieuse Confrérie de la dague noire. À sa tête, Kolher, leader charismatique et implacable… L’un de ses plus fidèles guerriers est assassiné, laissant derrière lui sa fille, une magnifique jeune femme, une sang-mêlé qui ignore tout de son destin. Et c’est à Kolher qu’il incombe de faire découvrir à Beth le monde mystérieux qui sera désormais le sien…

 

Une nouvelle fois, c’est la fréquentation de Livraddict qui m’a fait craquer pour ce livre dont de nombreux membres parlaient avec beaucoup d’entrain et de passion (^^). Aussitôt reçu, aussitôt lu.

 

J’ai tout d’abord trouvé la mythologie des vampires fort intéressante car bien différente de celles présentées dans les séries que j’avais pu lire jusqu’à présent. En effet,  il existe ici deux clans bien distincts de vampires : les vampires dits normaux qui vivent comme tout un chacun et ceux qui font partie de la Confrérie et dont la mission est de veiller à la sécurité de leur peuple. De plus, afin de survivre, les vampires doivent boire le sang de leur congénère, le sang humain ne leur permettant pas de reprendre suffisamment de forces. La hiérarchie au sein du groupe de la Confrérie apparaît très fort, de même que le respect et l’obéissance que les membres doivent marquer à leur chef Kolher. Jusque là, que du bon, mais la misogynie très marquée au sein du groupe m’a tout de même pas mal gênée et parfois énervée.

 

Pour ce qui est des personnages, j’ai trouvé les membres de la Confrérie très intéressants, et j’ai hâte d’en apprendre un peu plus sur eux (et notamment Rhage et Zadiste). Les ennemis des vampires, les Eradiqueurs, dont le seul but est de détruire la race des vampires, m’ont paru aussi bien imaginés, et notamment ce fameux Oméga à propos duquel nous ne savons finalement que peu de choses à la fin du premier tome. Affaire à suivre donc.

 

Parlons de Beth à présent. J’ai trouvé son personnage assez contradictoire parfois, du genre « j’ai peur de Kolher que je viens seulement de rencontrer, mais je couche quand même avec lui parce qu’il m’attire ». Mouais, pas très convaincue par sa logique. Le sus-dit Kolher ne m’a pas convaincue plus que ça non plus. Totalement macho au début du roman, puis fleur bleu vers la fin, j’avoue que j’ai trouvé bizarre et dommage ce trop brusque changement de caractère. En revanche, j’ai beaucoup aimé le fait qu’il souffre d’un handicap aussi important qu’un fort problème de vue, ça le rend tout de même plus humain. Le couple Kolher-Beth m’a donc moyennement convaincue, même si j’ai trouvé certaines scènes très attrayantes (notamment leurs joutes verbales !)

 

Pour ce qui est du style, c’est de la Bit-Lit et ça reste donc facile et rapide à lire. Petit point négatif par contre, l’oubli fréquent des négations dans les dialogues. Alors d’accord, les personnages parlent en langage très familier mais les « fais pas ça, il vient pas » et j’en passe sont tout de même grandement agaçants au bout d’un moment.

 

En bref, une mythologie des vampires originale, des personnages pour la plupart intéressants et des ennemis ma foi très bien imaginés qui donnent envie de lire la suite. Petit bémol concernant le style des dialogues et certaines réactions contradictoires des personnages, mais qui ne m’empêcheront tout de même pas de me procurer le tome suivant !

Vampire City,

Tome 1 : Bienvenue en enfer

Rachel Caine

 

 Première publication en 2006

360 pages

 

 

  

Quatrième de couverture :

 

Claire est le souffre-douleur de la reine de la fac de Morganville. Pour fuir le campus universitaire, elle s'installe dans une étrange maison déjà habitée par Eve la gothique, Shane le dur au coeur tendre, et Michael le musicien noctambule. Grâce à eux, elle découvre que les vampires règnent sur Morganville. Entre amitié et amour, les quatre colocataires vont devoir unir leurs forces pour lutter contre la menace grandissante...

 

 

 

Pour ce partenariat, je tiens à remercier chaleureusement les Editions Black Moon et Livraddict pour ce partenariat qui m’aura permis de découvrir le premier tome d’une série qui s’annonce prometteuse !

 

Claire Danvers est une jeune surdouée de 16 ans, qui malgré ses fortes capacités intellectuelles débute une année scolaire à la fac de Morganville, peu réputée et même fuie par les étudiants. Très vite, elle devient le souffre-douleur de la « populaire » de la fac, Monica et est contrainte d’abandonner son dortoir pour éviter d’être battue. Elle trouve finalement refuge dans une maison à l’écart de la ville habitée par Eve, Shane et Michael qui lui paraissent  tous bien étranges… Mais malgré cela, elle se rend bientôt compte que ses jours sont menacés par les protecteurs de Monica, qui ne sont autres que… des vampires !

 

J’ai trouvé cette lecture très rafraîchissante et différente, dans le sens où cette fois-ci, les vampires sont de vrais méchants. Exit le stéréotype du vampire sensuel, prêt à tout pour voler au secours de sa moitié et lui plaire. Non, dans cette série, les vampires sont des êtres cruels, dénués de morale et ne voyant en l’homme qu’un marché sur pattes. La petite ville de Morganville est dirigée par des vampires auprès de qui les humains qui l’habitent doivent demander protection pour espérer rester en vie.

 

Les personnages sont plutôt attachants, même si le côté tête brûlée de Claire m’a parfois agacée. Pour ce qui est d’Eve, Shane et Michael, je n’ai pas grand chose à enn dire si ce n’est qu’on s’identifie facilement à eux et qu’ils amènent la petite touche d’humour qui éclaire un peu le côté sombre de l’histoire.

 

L’histoire d’ailleurs, est bien bâtie et l’univers très intéressant et parfaitement décrit. Le style est simple mais agréable à lire. L’intrigue ne subit aucun temps mort, une fois entamé, je n’ai pas pu lâcher le livre avant de l’avoir terminé. Les rebondissements abondent à la fin du tome et la fin est tout simplement frustrante quand on n’a pas le second tome sous la main !

 

Petit bémol en revanche, j’ai trouvé que le journal d’Eve à la fin du premier tome n’apportait vraiment rien à l’histoire, d’autant plus que le ton qui y était employé me semblait un peu trop « adolescente niaise » pour que je puisse accrocher. De plus, ces récapitulatifs de tout le livre m’ont donné l’impression de faire retomber la pression qui m’avait tenue en haleine pendant toute la fin du tome, ce que j’ai trouvé dommage.

 

En bref, un très chouette premier tome qui mêle savamment des vampires du côté sombre, de l’amitié, de la romance et du suspense. Affaire à suivre donc !

Les ombres de la nuit,

Tome 1 : Morsure secrète
Kresley Cole

 

 

 

Première publication en 2006
407 pages

 
 

 

Quatrième de couverture :

 

Pendant cent cinquante ans, Lachlain le Lycae a été emprisonné dans les catacombes par des vampires. Jusqu'au jour où il hume le parfum de son âme soeur. Mais pourquoi le destin s'acharne-t-il sur lui ? Pourquoi sa promise est-elle une buveuse de sang ? Pourtant, cette frêle créature qui se débat quand il l'approche est celle qu'il cherche depuis plus de mille ans. Elle lui appartient. Dès lors, il est prêt à tout pour faire d'elle sa reine. Quitte à la nourrir de son propre sang. Quitte à affronter une horde de vampires déchaînés...

Voilà un livre que je voulais lire depuis quelques temps ! Tout me tentait : la perspective d’une lecture facile, la couverture aguicheuse et le résumé qui promettait un bon moment de détente. Et c’est ce qui j’y ai trouvé, le côté sulfureux en plus ! Parce que oui, cette lecture est conseillée à un public averti…

 

Lachlain, le Roi des Lycaes a été emprisonné dans des catacombes durant 150 ans, pendant lesquels il a subit une torture qui l’a rendu à moitié fou. Un jour, il sent l’odeur de sa promise et, prêt à tout pour réussir à la rejoindre, se coupe la jambe pour y parvenir. Sauf que cette jeune femme qui semble être sa compagne n’est autre qu’une vampire et donc par là-même l’ennemie jurée des Lycaes. Se développe donc une relation violente et conflictuelle entre Lachlain et Emmaline, relation d’ailleurs au premier plan de ce premier tome.

 

Les personnages m’ont semblé intéressants, malgré l’éternel refrain d’un amour de deux personnes appartenant à des clans rivaux. Mais heureusement, là n’est pas l’idée principale. Non, ce qui est véritablement mis en avant c’est le poids des préjugés de chacun vis à vis de la race de l’autre et le mal qu’il se feront mutuellement en accusant l’autre de cruauté qu’il n’a pas commis. Lachlain est à ce sens véritablement haïssable à certains moments de l’histoire. Quand à Emmaline, malgré sa fragilité et sa naïveté, je l’ai trouvé attachante et me suis surprise à m’identifier à elle à certains moments.

 

L’histoire est sympathique à suivre et n’est  pas dénuée d’intérêt. Mais ce qui m’a réellement plu, c’est l’univers mis en place par Kresley Cole. L’opposition entre les Lycaes et les vampires a des fondements logiques qui sont un peu esquissés dans ce tome de façon à ce que nous comprenions un peu mieux le monde dans lequel évoluent nos personnages principaux. Et le petit plus, c’est qu’Emmaline n’est pas seulement vampire, elle est aussi à moitié Valkyrie et vit avec ses tantes Valkyries, des femmes aussi déjantées que dangereuses. Ces figures mythologiques peu présentes dans la littérature m’ont fascinées et j’ai hâte de lire le second tome pour en apprendre plus sur elles !

 

En ce qui concerne le style, c’est simple, fluide et agréable à parcourir. J’ai repéré quelques coquilles, mais rien de bien grave ou qui entrave la lecture. Je le redis, j’aime beaucoup la couverture, même si elle ne correspond pas véritablement à l’héroïne du roman !

En bref une découverte agréable, des personnages intéressants, un univers bien construit malgré quelques passages très hot.