Les lectures de Nymi

Dimanche 4 juillet 2010 à 16:02

Anita Blake 
Tome 3 : Le Cirque des damnés

Laurell K. Hamilton

 

Publié en 1995

379 pages

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 Les autres tomes d'Anita Blake :

Tome 1 : Plaisirs Coupables
Tome 2 :
Le Cadavre Rieur
Tome 4
: Lunatic Café
Tome 5 : Le Squelette Sanglant
Tome 6 : Mortelle Séduction

 

 

Quatrième de couverture :

 

Je vous le dis franchement : je stresse! Nous vivons vraiment clans un univers IM-PI-TOYABLE ! Prenez par exemple Jean-Claude, propriétaire, entre autres, du Cirque des Damnés, une boîte branchée des plus rentables. Eh bien, il n'est entouré que de gens qui veulent soit lui faire la peau, soit prendre sa place, voire les deux. Tous des vampires, bien sûr, avec des dents qui rayent le parquet. Vous me direz que, même s'il ale sens de l'humour, J.-C., lui aussi est un vampire et que sa principale ambition semble être de faire de moi son esclave. Peut-être finalement devrais-je laisser les loups-garous et autres se dévorer entre eux. Et plutôt me consacrer à empêcher mes chers zombies de nuire...

 

 

 

Il semble que la magie des aventures d’Anita Blake ne me séduisent qu’avec un temps de retard. Le premier tome ne m’avait en effet pas convaincue, l’héroïne m’ayant parue énervante, peu attachante avec un côté superwoman surdéveloppé. Le second tome me l’avait rendue plus sympathique et j’avais été curieuse de poursuivre cette série, notamment pour en apprendre plus sur Jean-Claude, peu présent dans ce second opus.

 

Le troisième tome donc, m’a tenue en haleine du début jusqu’à la fin et mon désir de voir le maître vampire Jean-Claude plus souvent a été satisfait ! Une nouvelle fois, on ne s’ennuie pas une seconde à la lecture des aventures de Miss Blake, les actions s’enchaînant  comme de coutume à une vitesse hallucinante. Des tomes de cette série, celui-ci est celui qui m’a le plus convaincue.

 

L’intrigue, quoi qu’un peu faiblarde ne nous laisse aucun répit. En effet, je le répète, les actions s’enchaînent à une telle vitesse qu’elles comblent le manque de vraisemblance de certains évènements (ce procédé est d’ailleurs assez facile : masquer les faiblesses d’une intrigue avec la vitesse d’enchaînement des épisodes !).

 

J’ai une nouvelle fois repéré de fréquentes répétitions : autant il semble qu’Hamilton  se soit calmée sur les informations qu’elle donnait quant à la sudation d’Anita, autant elle ne nous a pas épargné les fameuses chaussures Nike, déclinées dans toutes les couleurs et toutes les teintes ! Alors, fervente adepte de cette marque ou payée pour la citer un nombre incalculable de fois ? J’ai de plus était assez gênée dans ma lecture par le nombre de vulgarités que j’y ai trouvé, je ne suis pas contre dans la mesure du raisonnable mais là c’est trop !

 

Je me rends compte que j’ai finalement assez peu de choses à dire de ce tome qui, s’il ma plu, n’aura pas non plus était comparable au véritable plaisir qu’avaient suscitées les aventures de Mercy Thompson (Patricia Briggs). J’ai été déçue par la tournure que prenait la relation entre Anita et Jean-Claude et j’avouerai même ne pas avoir été convaincue par Richard. A voir donc avec le quatrième tome…

 

En bref, un troisième tome beaucoup plus agréable à lire que les précédents, même si la série est loin d’égaler celle écrite par Patricia Briggs (si vous n’avez pas encore lu les aventures de Mercy Thompson, n’hésitez plus !)

Mardi 6 juillet 2010 à 12:50

Anita Blake 
Tome 4 : Lunatic Café

Laurell K. Hamilton

 

Publié en 1996

442 pages

http://cristaux-de-verre.cowblog.fr/images/lunaticcafean.jpg 

Les autres tomes d'Anita Blake :

Tome 1 : Plaisirs coupables
Tome 2 : Le Cadavre Rieur
Tome 3 : Le Cirque des Damnés
Tome 5 : Le Squelette Sanglant
Tome 6 : Mortelle Séduction




Quatrième de couverture :

 

On dirait que je le fais exprès. Je suis tombée amoureuse du chef de meute local. Non, pas un louveteau. Un loup-garou, bien sûr ! Maintenant, il y a des tas de filles dans ma tranche d'âge qui n'arrivent pas à se dégotter un petit ami. Et c'était mon cas avant Richard. Certes, Jean-Claude, mon vampire préféré, ne demanderait pas mieux, mais son côté possessif a tendance à me démotiver. Même si c'était un homme ordinaire, j'aurais déjà du mal à imaginer une vie de couple avec lui. Côté sexe, ça oui : no problemo, je vois très bien, mais sortir... Aller au restaurant, au spectacle, fréquenter ses amis. Franchement non ! On a beau être dans une histoire d'horreur, il y a des limites !

 

 

 

Je crois véritablement que je commence à prendre plaisir à suivre les aventures d’Anita Blake. Même si ce quatrième tome m’a moins séduite que le précédent, il n’en demeure pas moins qu’il m’a distraite et a su me tenir en haleine du début jusqu’à la fin.

 

L’intrigue m’a parue mieux ficelée que dans les tomes précédents, même si j’ai réussi à deviner qui avait fait quoi avant le dénouement final.

 

Anita me semble de plus en plus attachante dans le sens où elle est complètement indépendante et refuse de renier ses idéaux pour quiconque. Certes, le fait qu’elle soit l’héroïne des romans la pousse sans cesse à se mettre en danger et à se mêler de toutes les batailles, mais comme cela coïncide plutôt bien avec son caractère, je n’en ai pas été choquée. En revanche, cette idée de ne pas coucher avant le mariage en avançant une justification plus que bancale et en faisant tout et n’importe quoi à côté de ça… très peu pour moi ! Richard m’a paru plus humain – même si j’avoue que c’est très paradoxal quand on sait ce qu’il se passe dans ce tome ! – mais je continue à soutenir que Jean-Claude est beaucoup plus attirant, et plus attachant dans son genre.

 

L’accent est mis sur les métamorphes dans ce tome, c’est-à-dire sur les humains capables de se transformer en différents animaux. Nous découvrons ainsi des hommes/femmes panthères, des hommes cygnes, des hommes hyènes… Et détail qui m’a amusée, autant dans le tome précédent on nous montre que les vampires ne sont pas si unis qu’ils le paraissent autant dans celui-ci on nous dévoile sans détour les tensions qui règnent au sein des différents clans de métamorphes. L’une des seules caractéristique qui semble unir les métamorphes et les vampires, leur statut de non humain mis à part ainsi que leur désir de sang, c’est cette perversité sous-jacente personnifiée ici par les personnages de Raina et Rafael notamment.

 

Je ne m’étendrai pas une fois de plus sur l’agacement qui a été le mien à chaque mention de la marque Nike, mais l’idée est pourtant bien présente ! Les injures m’ont paru redoubler dans ce tome, dommage.

 

Je pense poursuivre cette série qui, si elle ne me convainc pas des masses a le mérite de me distraire, même si les clichés de la Bit-Lit sont pratiquement tous présents !

 

En bref une lecture plutôt agréable que je compte donc poursuivre avec les prochains tomes.

Mercredi 7 juillet 2010 à 13:33

Peter Pan

Sir James Matthew Barrie

 

Publié en 1904

140 pages

 

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Quatrième de couverture :

 

Peter Pan est bien étrange. Il est vêtu de feuilles, ne connaît pas son âge et ignore ce qu’est un baiser. Wendy est intriguée par ce garçon et la lumière tintinnabulante qui l’accompagne partout – la fée Clochette. D’où viennent-ils ?

 

«Je me suis enfui le jour de ma naissance, répond Peter Pan. Je ne veux pas devenir un adulte, alors depuis, je vis au pays des fées. Sais-tu d’où viennent les fées ? Lorsque le premier de tous les bébés se mit à rire pour la première fois, son rire se brisa en milliers de morceaux, et chaque morceau devint une fée.»

 

Wendy et ses deux frères, John et Michael, n’hésiteront pas bien longtemps à suivre Peter Pan et Clochette sur l’Île merveilleuse, au pays de l’Imaginaire…

 

 


 

Peter Pan était mon Walt Disney préféré lorsque j’étais petite, aussi étais-je curieuse de découvrir le vrai conte de fées. J’ai tout d’abord était séduite par la couverture proposée par la collection Librio (et par le petit prix !) ainsi que la quatrième de couverture.

 

J’ai trouvé le style de Barrie très adapté aux contes pour enfants, c’est-à-dire tout en finesse, tout en poésie et j’ai pu relever de nombreuses citations pour mon carnet. J’ai aimé retrouver certains épisodes que Disney a repris et qui m’avaient tout particulièrement marquée lorsque j’étais petite comme le sauvetage de Lis Tigré (Lily la Tigresse chez Disney) ou l’anecdote du crocodile qui poursuivait Crochet et qui avait avalé un réveil.

 

J’ai trouvé les personnages attachants dans leur complexité. En effet, même si les rôles sont tranchés dès le début – d’un côté les gentils, de l’autre les méchants – nous pouvons reconnaître une certaine profondeur dans les caractères. Chaque personnage n’est ainsi ni tout blanc, ni tout noir. En chaque enfant perdu réside une part de violence et d’égoïsme, cependant atténuée par leur désir de retrouver une maman. De même, Jacques Crochet n’est pas non plus tout noir comme nous l’apprend le narrateur. Il subit en effet de longs et éprouvants monologues intérieurs sur ce qui est de bon ton et ce qui ne l’est pas, de façon à calquer ses manières d’agir sur celui-ci.

 

La Fée Clochette est également présente et séduit par son dévouement à Peter. Sa jalousie fait sourire et l’incompréhension de Peter face aux sentiments des différentes petites filles qu’il côtoie est également touchante.

 

Dans ce conte, et notamment à la fin, l’accent est mis sur l’égoïsme des enfants qui pensent qu’ils peuvent s’évader de chez eux quelques temps et être accueillis à bras ouverts à leur retour. Peter Pan personnifie d’ailleurs tout à fait l’éternel enfant, avec toutes les qualités qui vont avec – dévouement, courage, gaieté – mais également tous les défauts – égocentrisme, insouciance, mensonge.

 

Ainsi, autant les adultes sont vus comme menaçants et non nécessaires dans le Pays Imaginaire, autant dans les dernières pages de ce conte le narrateur déclare sans ambages que son personnage préféré est Mme Darling qui est mère avant d’être femme ou même épouse.

 

La morale est présente tout au long du livre même si elle laisse – selon moi – de côté un certain nombre d’aspects qui me paraissaient importants, notamment le meurtre. En effet, pendant leurs aventures, John et Michael vont être amenés à se battre et à tuer. Or, même si les frontières entre l’imaginaire et le réel sont parfois mouvantes, il n’est nulle part fait mention du fait que le meurtre est hautement méprisable. Ainsi, les défauts des personnages sont toujours décriés, ainsi que leurs mauvaises actions (mensonge, manipulation, ruse) mais des faits aussi graves ne sont même pas commentés. C’est l’un des seuls points qui m’a fait tiquer, pour le reste de l’histoire, je me suis contentée de me laisser porter par la magie des mots.

 

En bref une très jolie découverte que je recommande vivement !

Mercredi 14 juillet 2010 à 17:39

Embrassez-moi

Katherine Pancol

 

Publié en 2003

411 pages

 

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Quatrième de couverture :

 

C’est à New York aujourd’hui.

C’est à Rochester dans les années 1980.

C’est à Hollywood…

C’est à Paris…

C’est en Tchéquie avant et après la chute du Mur…

Angela est française. Elle est souvent passée à côté de  l’amour sans le voir mais cette fois, elle est face à sa peur viscérale d’aimer…

Louise est américaine, ancienne star de cinéma. Elle dialogue avec Angela, lui raconte sa vie, ses amours, ses échecs.

Virgile est français. Il aime, mais il se méfie, on ne sait presque rien de lui…

Mathias est tchèque. Rien ne peut le détourner de sa route. Il refuse de s’abandonner.

Ces femmes, ces hommes traversent le chemin d’Angela, la narratrice, qui cherche désespérément un fil. Le fil de la mémoire, de  l’amour, du désir, de la liberté d’aimer ou de répéter sans arrêt les mêmes peurs, les mêmes douleurs, les mêmes échecs…

 

Il y a quelques jours, j’ai eu envie de me replonger dans un Pancol, de retrouver ce sentiment de plénitude qui m’envahit quand je plonge entre les pages, de vivre les sentiments des personnages qui me font tour à tour fondre en larmes ou éclater de rire. J’ai donc choisi Embrassez-moi dont la couverture ainsi que le résumé avaient su me séduire.

 

J’ai cependant le regret de dire qu’il n’a pas été à la hauteur de mes espérances. J’ai en effet mis à peu près cinq jours pour lire quelques 400 pages, ce qui est mauvais signe. D’ordinaire un Pancol ne me fait pas bien plus qu’une journée alors que pour celui-ci, je n’ai aucune nuit blanche à mon compteur.

 

J’ai tout d’abord eu du mal à situer les personnages du fait de la mise en abyme de ce roman. En effet, l’histoire principale est le récit rétrospectif que l’héroïne Angela fait de sa vie passée à une jeune aide soignante qu’elle surnomme affectueusement Louise la Jeune en référence à son amie Louise Brooks, aujourd’hui disparue. J’ai également eu du mal à entrer dans l’histoire et je n’ai réellement eu le sentiment d’en faire partie qu’à une centaine de pages de la fin. De même, j’ai senti la fin arriver de très loin, chose que je regrette.

 

Voilà pour les points négatifs. Mais comme il s’agit tout de même d’un Pancol, impossible de passer sous silence le style si particulier de cette auteur. J’ai une fois de plus aimé retrouver cette magie des mots, leur force et leur violence qui réussit toujours à me toucher. J’ai aimé la profondeur des personnages, leur complexité et en même temps la logique de leurs agissements. J’aime que la dimension psychologique des personnages soit bien exploitée dans un roman et qu’ils aient chacun un psychisme propre et cohérent et j’avoue qu’avec Pancol, je ne suis jamais déçue !

 

En bref, une petite déception, même si le style reste toujours aussi agréable.

Dimanche 18 juillet 2010 à 13:39

La Voix de l’Île

Tome 1 : L’œil de Tigre

Muriel Elherma

 

 Publié en 2010

 262 pages

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Quatrième de couverture :

 

« Et puis, elle avait enfin découvert l’Île. Depuis que Thylio avait émis l’hypothèse que ses rêves venaient d’elle, elle avait espéré qu’elle la reconnaîtrait. Et quand, au sortir de la brume, elle l’avait aperçue au loin, sa gorge s’était serrée et elle avait senti des larmes couler sur ses joues. Elle s’était tournée vers Thylio et avait dit simplement :- Vous aviez raison, c’était elle. Je la reconnais. » 

 

Dans l’Atlantique existe une île inconnue. Ses habitants y vivent en paix et en harmonie avec la nature. Des chamans l’ont protégée des agressions du monde extérieur.

Mais ils ne sont plus assez nombreux et il faut aller chercher dans le monde connu l’élue que l’Île attend.

Thylio est chargé de cette mission.

Dans le monde connu, Ambre fait d’étranges rêves dans lesquels un homme semble l’appeler.

 

 

 

J’ai découvert ce livre avant sa sortie puisque l’auteure m’avait demandé de lui donner mon avis avant qu’elle n’y mette le point final et ne le remette entre les mains de l’imprimeur. C’est donc avec un grand plaisir que je l’ai relu dès sa sortie, il y a quelques petites semaines.

 

Dès le début je me suis attachée au personnage d’Ambre, jeune fille confiée à sa grand-mère par des parents trop attachés à leurs recherches archéologiques pour parvenir à élever correctement leur enfant. J’ai aimé son caractère à la fois solitaire et en recherche constante d’approbation. Au début du livre, nous assistons à l’enterrement de Mijeanne, sa grand mère et à au questionnement de la jeune fille sur ce qu’elle désire faire à présent. Nous rencontrons son ami de toujours Chris, qui séduit dès le début par son dévouement total et son attachement à Ambre. La jeune fille apprend bientôt qu’un professeur de sa faculté organise un voyage d’initiation au chamanisme, sujet qui intéresse Ambre qui voit également par-là un moyen de recommencer à former des projets et à accomplir un de ses rêves. Elle accepte donc de faire partie de cette expédition et de fil en aiguille se retrouve sur l’Île. Je n’en raconte pas plus pour ne pas spoiler les futurs lecteurs !

 

Ce livre de science fantasy nous plonge dans un monde totalement inconnu et à part dans lequel la télépathie et le chamanisme font partie du quotidien. La nature est au centre de toutes les préoccupations et la Terre Mère est d’ailleurs personnifiée et intervient parfois pour signifier sa volonté et rétablir l’équilibre des choses. L’Île est une sorte de réalité fantasmée, dans laquelle l’homme et la nature s’accommodent l’un à l’autre, dans laquelle l’argent est absent et où le troc et l’entraide sont de mise.

 

De nombreux sujets sont abordés dans ce roman, notamment le chamanisme, le voyage astral, la télépathie, la lithothérapie…

 

Les personnages sont attachants et une histoire d’amour vient séduire les romantiques que nous sommes ! Le style est simple mais retranscrit parfaitement les sentiments qui assaillent les personnage, les rendant ainsi beaucoup plus proches du lecteur. Je conseille vivement ce livre à tous les passionnés de science fantasy, et notamment des séries de Marion Zimmer Bradley (La Romance de Ténébreuse) et d’Anne McCaffrey (La Ballade de Pern).

 

Le second tome devrait sortir pour le premier semestre 2011 alors l’attente devrait être supportable ! Pour en savoir plus sur l’auteur ainsi que sur son actualité, allez donc visiter le blog de l’association dont elle est la présidente ici.

 

En bref une excellente découverte que je conseille !

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