Les lectures de Nymi

Vendredi 28 janvier 2011 à 22:30

Mercy Thompson,

Tome 5 : Le Grimoire d'argent
 Patricia Briggs

 

 

Première publication en 2010

383 pages

 

 

D'autres titres :

Mercy Thompson, Tome 1 : L'Appel de la Lune
Mercy Thompson, Tome 2 : Les Liens du Sang
Mercy Thompson, Tome 3 : Le Baiser du Fer
Mercy Thompson, Tome 4 : La Croix d'Ossements
Alpha&Oméga, Tome 1 : Le Cri du Loup



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Quatrième de couverture 
:

 

Mercy ne cracherait pas sur quelques jours de vacances. Après avoir passé les derniers mois à tenter d'échapper aux griffes de la Reine des vampires, elle découvre que le grimoire des faes est tombé dans de très mauvaises mains : les secret qu'ils renferment sont sur le point d'être révélés. Ce qui n'est pas du goût de tout le monde. Non contente de devoir régler une crise majeure, Mercy a des problèmes personnels : sa maison a brûlé, son ami Samuel file un très mauvais coton et on lui reproche les dissensions apparues au sein de la meute. Elle va devoir faire preuve de la plus grande diplomatie... pas facile quand on est sous pression !

 

 

 



Après de longs mois d’attente fébrile, j’ai enfin eu ce tome 5 entre les mains (plus précisément, il m’attendait sagement au pied du sapin de Noël !)… et sitôt commencé, sitôt terminé ! Je n’irais peut-être pas jusqu’au coup de cœur, mais on s’en rapproche dangereusement…

 

J’ai été ravie de retrouver l’univers de Patricia Briggs, que j’avais quitté il n’y a pas très longtemps quand on y réfléchit bien, puisque j’ai lu le premier tome de sa nouvelle série Alpha&Oméga il y a peu. Mais retrouver Adam et Mercy, ça ne se refuse pas et surtout, ça se savoure !

 

Dans ce tome, il est question d’un grimoire que Mercy a en sa possession et que les faes aimeraient grandement récupérer. Ainsi, en plus des problèmes que Mercy doit gérer avec la dépression de Samuel, la meute qui refuse de l’accepter et toutes les petites contrariétés du quotidien, elle doit une fois de plus sauver sa peau face à des faes déterminés à récupérer leur bien, même si pour cela ils doivent employer les grands moyens !

 

Vous l’aurez compris, dans ce tome il est principalement question des faes et des loups-garous. Et quand on voit avec quel brio Patricia Briggs décrit ces deux univers, on ne peut qu’apprécier ce cinquième tome qui nous permet de nous plonger encore plus profondément, et dans les coutumes et mœurs des faes, et dans l’intimité de la meute. Cette dernière m’a d’ailleurs conquise – une fois de plus ! – par sa solidarité et par le lien qui unit chaque membre avec les autres, et plus particulièrement avec son compagnon.

 

Force est tout de même de constater que si l’action ne manque pas dans ce tome, il semble que ce soient les personnages qui soient au premier plan. Et quand je dis les personnages, je pense plus particulièrement à leurs sentiments, car des sentiments il y en a ! Nous découvrons ainsi un Adam vulnérable, une Mercy prête à tout pour protéger ceux qui lui sont chers, un Samuel visiblement au bord du gouffre et une meute déchirée par les tensions internes et les trahisons.

 

J’ai été particulièrement intéressée par l’histoire de Samuel qu’on nous délivre par petites bribes et qui nous aide à comprendre à quel point le poids des années et sa solitude sont lui difficiles à supporter. Jusqu’à présent, Samuel ne m’avait jamais réellement touchée, mais c’est à présent chose faite !

 

En ce qui concerne les autres personnages, je n’ai pas grand chose de plus à dire que d’habitude : je suis toujours aussi amoureuse d’Adam et j’apprécie toujours autant Mercy. En bref, ils restent égaux à eux-mêmes !

 

Pour le style, encore une fois, c’est simple, agréable, et vraiment bien écrit ! L’humour est encore et toujours au rendez-vous, pour mon plus grand plaisir !

 

En bref, encore un très bon tome… vivement le suivant !

Jeudi 10 février 2011 à 19:23

De la vanité
Michel de Montaigne

                     

 

Première publication en 1588
120 pages


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Quatrième de couverture :

 

Ecrivain singulier, inclassable, humaniste et étonnamment moderne, Montaigne prône la tolérance. Mêlant expérience personnelle, commentaires moraux et réflexion, il offre une vision de l’homme toujours en mouvement, sans préjugés, à la fois fort et fragile.


[
Ce texte est extrait du Livre III des Essais
]

 

 




 

Dans le cadre du challenge 1000 ans de littérature, j’ai choisi de partir à la découverte de Michel de Montaigne. Ayant de nombreux préjugés sur cet auteur et une peur bleue de me lancer dans les Essais, j’ai choisi cet extrait, beaucoup plus court et ayant pourtant le mérite de donner un aperçu assez révélateur de la plume de Montaigne.

 

Ayant lu Les pensées de Pascal en terminal, découvrir l’auteur qui lui a inspiré certains fragments a été relativement enrichissant, surtout que le sujet était la vanité des hommes de l’époque et plus généralement de la société, sujet cher à notre cher Pascal.

 

Oui mais. Il se trouve que je n’ai pas du tout accroché à ces quelques pages et que je me suis grandement ennuyée durant toute ma lecture, la faute à l’ancien français je pense. Alors certes, mon édition avait légèrement modernisé le texte initial, l’agrémentant de nombreuses notes explicatives, mais la tournure des phrases a dû influer fortement sur ma compréhension de cette œuvre qui n’a pas été fameuse, autant le dire ! Et les trop nombreuses citations latines, qui tombaient selon moi très souvent comme un cheveu que la soupe, ont terminé de me lasser. J’ai eu l’impression de lire un texte particulièrement indigeste qui n’avait pour but que de montrer l’éloquence de son auteur ainsi que sa culture à grand renfort de références latines, de critiques de grands philosophes et autres. J’ai également été assez  perturbée par les nombreuses digressions de Montaigne qui m’auront définitivement égarée quelque part au milieu du livre.

 

Je n’aime vraiment pas écrire une critique négative, mais j’ai beau chercher, j’ai du mal à trouver un point positif à cette lecture, mis à part la découverte en elle-même. Il est possible que mes préjugés et les souvenirs des Pensées auront porté atteinte à Montaigne, c’est une possibilité ! Toujours est-il que j’en resterai là pour cet auteur !

 

En bref, une découverte peu convaincante qui n’aura pas su me convaincre de me lancer dans la lecture des Essais !


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Ce livre a été lu dans le cadre du challenge 1000 ans de littérature. Pour lire les avis des autres participants de cette nouvelle session, c'est ici !

Lundi 7 mars 2011 à 12:32

Persuasion

Jane Austen 


P
remière publication en 1818
316 pages
 

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 D'autres titres :

Orgueil et préjugés
Raison et sentiments
Northanger Abbey


Quatrième de couverture :

 

« Sous le vernis d'un genre, chacune des phrases de Jane Austen attaque les conventions, traque les ridicules, et finit avec une grâce exquise par pulvériser la morale bourgeoise, sans avoir l'air d'y toucher. Les héroïnes de Jane Austen lui ressemblent, elles aiment les potins mais détestent bavardages, grossièreté et vulgarité. La pudeur, le tact, la discrétion, l'humour sont les seules convenances qu'elles reconnaissent... Et si Jane Austen mène les jeunes filles au mariage, c'est fortes d'une telle indépendance qu'il faut souhaiter au mari d'être à la hauteur ! A lire yeux baissés et genoux serrés pour goûter en secret le délicieux plaisir de la transgression des interdits. »

Anne Barbe, Libération 1980



Quel bonheur de lire du Jane Austen ! Après une pause dans mes lectures - due à mes  partiels et à un manque d’envie ma foi bien étrange -, je recommence tout doucement à lire, et comment y reprendre goût si ce n’est en se plongeant dans l’univers de Jane Austen ! Je ne suis pas loin du coup de cœur pour cet ouvrage, qui arrive désormais en deuxième position de mon classement, derrière Orgueil et préjugés. 

 

Dans ce roman, il est question de la jeune Anne Elliott, âgée de 27 ans et vivant avec son père, un baronnet orgueilleux et ridicule et sa sœur aînée, Elizabeth, capricieuse,  narcissique et tyrannique. Au milieu de cet étalage de ridicule, la jeune Anne tente tant bien que mal de s’épanouir comme elle le peut, tout en essayant d’oublier son amour perdu pour Frederick Wentworth, auquel elle avait été fiancée quelques années plus tôt, fiançailles qu’on lui avait convaincu de rompre, le jeune homme n’étant en effet pas de suffisamment bonne société.

Usée par les dépenses excessives de Sir Walter Elliott, la fortune de la maisonnée devient un  sujet d’inquiétude et la famille est bientôt obligée de louer leur belle demeure de Kellynch et de partir s’installer  à Bath. Avant le déménagement, Anne est sollicitée par sa jeune sœur Mary, qui se dit souffrante et requière sa présence de toute urgence.

Les nouveaux locataires de Kellynch ne tardent pas à s’installer et quelle n’est pas la surprise d’Anne lorsqu’elle découvre que  Mrs Croft n’est autre que la sœur aînée de Frederick Wentworth, son ancien amour. Ce dernier doit d’ailleurs rendre visite à sa sœur sous peu…

 

Ce roman a été publié à titre posthume et n’a donc, semble-t-il, pu être corrigé par Miss Austen. Malgré tout, il relate avec une justesse et une très grande précision l’ambiance de l’Angleterre du XIXème siècle, ses coutumes, ses mœurs et ses ridicules. Car que serait un roman de Jane Austen sans l’ironie si chère à celle-ci ? Et c’est encore une fois un régal de découvrir toutes ces descriptions, tous ces dialogues remplis de sous entendus pas si implicites que cela…

Les personnages secondaires – qui ne le sont finalement pas véritablement puisqu’ils ont chacun un petit rôle à jouer – sont tous plus insupportables, plus ridicules les uns que les autres et l’on se demande véritablement ce que font Anne et Frederick au milieu de tout cet étalage d’orgueil, de manipulation et de sottise. La famille Elliott est  particulièrement insupportable et il n’est pas rare de pousser de hauts soupirs agacés devant tant de narcissisme teinté de bêtise.

Alors, au milieu de cette société, Anne et Frederick se croisent, s’éloignent l’un de l’autre pour se retrouver encore. Comme dans tout roman de Jane Austen qui se respecte, on connaît à l’avance la fin du roman, mais tout le questionnement réside dans l’où et le quand.

La psychologie des personnages est très développée et m’a également semblée très élaborée. En revanche, le ton global de cet ouvrage m’a semblé beaucoup plus mélancolique que celui des autres romans de Jane Austen. C’est peut-être pour cette raison  que je me suis autant attachée à Anne, souffrant avec elle et détestant peu à peu les personnages qui l’entouraient.

J’ai aimé ces longues descriptions comme Miss Austen sait si bien les faire et ces dialogues croustillants fais de sous entendus et d’ironie latente.

 

En bref, une excellente lecture, presque un coup de cœur. A découvrir et à consommer sans modération !

Samedi 12 mars 2011 à 23:37

Contes de la fée verte

Poppy Z. Brite

 

 

Première publication en 1993

265 pages

 

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Quatrième de couverture :

 

Que se passe-t-il lorsque deux frère siamois séparés à la naissance n’ont qu’un seul souhait : redevenir un ? Quand chaque apparition d’un chanteur de rock s’accompagne d’un drame ? Quand un entrepreneur de pompes funèbres du quartier de Chinatown vous charge de surveiller un cadavre ? Et quand vous vous perdez dans Calcutta livrée aux morts-vivants ?

Tout le talent de Poppy Z. Brite se dévoile dans ces douze nouvelles à l’odeur de souffre et au goût d’absinthe, dont « Calcutta, seigneur des nerfs », récompensé par le grand Prix de l’Imaginaire de 1998.

 

« Je pense que vous devriez lire Poppy Z. Brite. C’est un écrivain au talent immense et au potentiel incroyable. »

Dan Simmon



Quand Livraddict a proposé ce partenariat avec les éditions Folio, je n’ai pu m’empêcher de me jeter dessus. Poppy Z. Brite est l’une des auteurs qui m’a le plus marquée et fascinée lorsque j’étais adolescente, de par la violence de ses livres et leur force. J’ai commencé ma découverte avec la lecture d’Ames perdues, un roman que j’ai dû relire des dizaines de fois depuis et dont je connais encore certains passages par cœur. Depuis, j’ai lu quelques autres de ses titres comme Le corps exquis et Sang d’encre sans jamais réussir à retrouver l’engouement qu’avait suscité Ames perdues. Certes, la plume est toujours la même, la fascination également, mais il me manquait quelque chose. Mais revenons-en à ce qui nous intéresse, autrement dit aux Contes de la fée verte.

 

Ce recueil nous présente douze nouvelles, bien différentes les unes des autres mais qui présentent tout de même un certain nombre de traits commun, à commencer par leur caractère glauque. Car l’écriture de Poppy Z. Brite est bien particulière et dérangeante pour le lecteur non averti. Le langage est bien souvent cru, violent, frappant, perturbant. Le lecteur est entraîné de New York jusqu’à Calcutta, en passant bien entendu par la Nouvelle Orléans – lieu fétiche de l’auteur dans lequel se passent un grand nombre de ses romans -.

 

S’il y a une chose qu’il faut concéder à Poppy Z. Brite, c’est l’originalité de ses textes. On croise en effet dans ce recueil des frères siamois séparés à la naissance et n’aspirant qu’à la réunion de leurs deux corps, un fantôme qui devient ami avec une strip-teaseuse, un jeune prodige dont la voix provoque ravages sur ravages, une déesse cruelle et sanguinaire, des zombies carnivores, des pilleurs de tombe désœuvrés et blasés par la vie…

 

Toutes les nouvelles ne sont pas égales, certaines m’ont beaucoup plus séduites que d’autres. Mais malgré tout, aucune ne m’a laissé indifférente et c’est déjà beaucoup ! J’ai particulièrement aimé retrouver deux des personnages d’Ames perdues, Ghost et Steve le temps de quelques pages, même si leurs personnalités ne sont pas très développées dans les deux nouvelles qui leur sont consacrées.

 

Poppy Z. Brite excelle dans l’art des descriptions et le prouve une nouvelle fois en réussissant à merveille à recréer l’ambiance étouffante, festive, dangereuse et pourtant fascinante de la Nouvelle Orléans. Et que dire de Calcutta ? Tout y est, la moiteur, la chaleur écrasante, les odeurs d’épices et de décomposition… On s’y croirait. Et comme dans tout roman de Poppy Z. Brite, la fascination s’en mêle et nous empêche de rester indifférent. Et pourtant, la plume est tellement violente et crue qu’on a parfois envie de lâcher le livre quelques minutes le temps de reprendre notre souffle et de récupérer.

 

Ce qui étonne toujours, c’est l’étroitesse du lien entre la  sensualité, voire l’érotisme et la mort. Mort qui est d’ailleurs au cœur des nouvelles, sous différentes formes, mais toujours aussi fascinante malgré son caractère hautement dérangeant. L’un des passages les plus frappants à ce titre est le récit cauchemardesque de cette jeune fille qui, en se rendant sur la tombe de son amour perdu, bascule dans le cercueil et se retrouve corps contre corps avec un cadavre en décomposition. J’en ai encore des frissons et des hauts le cœur.

 

Ce qui est également remarquable, c’est qu’au fil des nouvelles, on en arrive à redouter ce qui va arriver aux personnages. Car le récit finit toujours par basculer dans l’horreur et le cauchemars, qu’importe la façon dont la nouvelle ait commencé. Et c’est précisément le moment où tout va basculer que l’on se met à angoisser, tout en l’attendant avec une sorte de fascination morbide.

 

Malgré toute la violence des textes, la poésie n’est pas absente et encore une fois, la beauté des phrases de Poppy Z. Brite m’a touchée, par sa crudité parfois, mais surtout par cet incroyable talent descriptif qui fait que l’on se met à voir, sentir et entendre ce qui est écrit.

 

Pour terminer ce billet, je tiens à remercier chaudement les éditions Folio et Livraddict pour ce sublime partenariat qui m’aura permis de retomber sous le charme de la plume de Poppy Z. Brite. Ce fut un moment de lecture particulièrement intense. Un coup de coeur !

Lundi 4 avril 2011 à 20:02

Les précieuses ridicules

Molière 

 

Première représentation en 1659 

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Synopsis :

 

Deux provinciales, la tête farcie de romans, débarquent à Paris en quête de princes charmants et de succès mondains. Méprisant deux honnêtes prétendants qui leur parlaient mariage, elles succombent au charme tapageur de deux galants enrubannés qui leur promettent amour et gloire... Mais, horreur ! Voilà ces beaux messieurs rossés et démasqués par les prétendants... dont ils n'étaient que les valets !
Au rythme époustouflant de la farce, mais avec la finesse d'un moraliste, Molière fait le procès de la préciosité et pose l'éternelle question du snobisme.





 

 

Le rendez-vous du challenge 1000 ans de littérature, organisé par Bookine, nous réunissait cette fois-ci autour de Molière et La Fontaine/Boileau. Ayant eu des échos assez négatifs de ce dernier, je me suis pourtant procuré L’art poétique afin de m’en faire ma propre idée. La poésie est d’ordinaire un genre qui ne me conquit par réellement et cette règle s’est malheureusement révélée vraie une fois de plus.

 

Je ne voulais malgré tout pas en rester là pour ce challenge est ai donc emprunté une des œuvres de Molière qui traînait dans la maison. Je me suis empressée de dévorer Les précieuses ridicules, que j’avais envie de lire depuis des années, sans jamais me laisser tenter (parce que quand même, on nous fais lire tellement de pièces de Molière depuis le collège que ça en devient lassant). 

 

Aussitôt commencée, aussitôt terminée ! La pièce est en effet très courte. On reconnaît malgré tout bien la patte de Molière à travers le jeu des domestiques qui prennent la place de leur maître le temps de donner une bonne leçon aux fameuses « précieuses », à travers également l’omniprésence du ridicule et de l’ironie. Le thème traité reste moderne et fait sourire. Il s’agit en effet de ridiculiser deux jeunes femmes qui ont éconduit de manière très peu hautaine leurs prétendants, sous le prétexte futile et superficiel qu’ils ne portaient pas les derniers habits à la mode et que leur conversation ne convenait pas aux usages du monde.

 

Le langage utilisé est difficile de prime abord, et ce notamment parce que les deux précieuses dont il est question dans ce roman utilisent des tournures de phrase qu’elles veulent spirituelles et qu’elles sont finalement presque les seules à comprendre. Malgré tout, on s’y fait vite et ces marques « d’esprit » font rapidement sourire. Le clin d’œil à la Carte de Tendre m’a également beaucoup amusée !

 

En bref, une lecture agréable qui, bien que courte, aura su me divertir.

           Les articles des autres participants ici. Une nouvelle fois, merci Bookine pour l'organisation de ce challenge !

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