Les lectures de Nymi

Dimanche 22 août 2010 à 11:26

Carmilla

Sheridan Le Fanu 


Première publication en 1872

124 pages

 

 http://cristaux-de-verre.cowblog.fr/images/couv3832546.jpg

 



Quatrième de couverture 
:

 

Dans un château de la lointaine Styrie, au début du XIXe siècle, vit une jeune fille solitaire et maladive.

Lorsque surgit d'un attelage accidenté près du vieux pont gothique la silhouette ravissante de Carmilla, une vie nouvelle commence pour l'héroïne.

Une étrange maladie se répand dans la région, tandis qu'une inquiétante torpeur s'empare de celle qui bientôt ne peut plus résister à la séduction de Carmilla...

Un amour ineffable grandit entre les deux créatures, la prédatrice et sa proie, associées à tout jamais "par la plus bizarre maladie qui eût affligé un être humain".

Métaphore implacable de l'amour interdit, Carmilla envoûte jusqu'à la dernière ligne... jusqu'à la dernière goutte de sang !

 



 

Ayant une passion pour le thème du vampirisme dans la littérature, c’est tout naturellement que je me suis dirigée vers un des textes fondateurs de cette tradition.

 

Et quelle découverte ! Ce roman mêle tous les éléments du roman noir : le fantastique, l’horreur, la sensualité et l’attirance pour le mal. Cette nouvelle est écrite du point de vue de la jeune Laura dont le père accepte d’héberger la mystérieuse Carmilla. Les deux jeunes filles deviennent rapidement amies, mais l’étrange comportement de Carmilla avec Laura gêne cette dernière qui ne comprend pas les motivations de la jeune fille. Carmilla semble en effet lui vouer un amour aussi fascinant que dangereux. Bien vite, les morts se succèdent, sans explication logique et sans lien entre elles, si ce n’est que les victimes souffrent d’une étrange langueur. Laura est bientôt atteinte par ce mal…

 

Lu d’une traite, ce roman, gothique par bien des côtés, met en place le mythe du vampire ni vivant, ni mort dont la séduction agit comme un aimant sur ses proies. Laura se laisse totalement contrôler par Carmilla qui exerce une fascination morbide sur la jeune fille. Une relation d’amour ambiguë se met en place entre ces deux personnages, un amour profond, mais aussi dangereux que mortel.

 

Depuis le début du livre, le lecteur sait ce qu’est Carmilla, connaît le mal qui frappe Laura et assiste impuissant à sa chute.

 

L’avertissement du traducteur explique les maladresses dans l’écriture de Sheridan Le Fanu, ce que j’ai trouvé bienvenu puisque sans cela, je pense que je me serai posé pas mal de questions sur  le style parfois obscur et brouillon. Malgré tout, cela ajoute à l’atmosphère de  mystère qui entoure l’univers vampirique. Je déplore cependant certains faits non expliqués par Sheridan Le Fanu qui auraient, à mon sens, mérités d’être éclaircis (qui est cette femme qui prétend être la mère de Carmilla ? Un vampire comme elle ?)

 

Une très bonne découverte qui donne envie de se plonger dans l’univers de Sheridan Le Fanu.

Lundi 23 août 2010 à 13:21

Ravage

René Barjavel


 Première publication en 1943

 320 pages

 

 http://cristaux-de-verre.cowblog.fr/images/couv43589109.jpg

 

 




Quatrième de couverture :

 

De l’autre côté de la Seine une coulée de quintessence enflammée atteint, dans les sous-sols de la caserne de Chaillot, ancien Trocadéro, le dépôt de munitions et le laboratoire de recherches de poudres. Une formidable explosion entrouvre la colline. Des  pans de murs, des colonnes, des rochers, des tonnes de débris montent au-dessus du fleuve, retombent sur la foule agenouillée qui râle son adoration et sa peur, fendent les crânes, arrachent les membres, brisent les os. Un énorme bloc de terre et de ciment aplatit d’un seul coup la moitié des fidèles de la paroisse du Gros-Caillou. En haut de la Tour, un jet de flammes arrache l’ostensoir des mains du prêtre épouvanté.

 

 

 

 

 

 

 

Après avoir adoré La nuit des temps (lu en terminal si je me souviens bien) et entendu de nombreuses personnes me conseiller de dévorer tous les Barjavel que je trouverai, j’ai finalement décidé de me lancer dans la lecture de Ravage.

 

J’ai aimé découvrir cette vision futuriste de notre société, la manière dont les machines deviennent indispensables à l’homme qui n’imagine même plus son existence sans elles. Malgré toutes les évolutions, certains choses demeurent immuables : l’attrait de la célébrité, la préférence qu’ont les femmes pour les hommes riches, la manière dont certains tentent de survivre…

 

Lorsque l’énergie vient à manquer, ce n’est pas seulement l’économie qui s’écroule, c’est la société elle-même qui s’anéantit, de même que toute humanité. La panique qui submerge les hommes est superbement décrite par Barjavel, cette peur qui se propage de foyers en foyers et qui fait ressortir l’instinct de survie. Les mouvements de foule sont rédigés avec beaucoup de réalisme, le lecteur est lui-même pris dans cette immense fourmilière qui lutte pour s’enfuir, n’hésitant pas à piétiner les plus faibles au passage.

 

Les problèmes de faim et de soif se font bientôt ressentir et montent les hommes les uns contre les autres. Pillage et meurtres deviennent monnaie courante et la mort côtoie les villes déshumanisées. Les maladies s’en mêlent, le gouvernement – un tant soit peu présent au début – finit par ne plus donner de nouvelles et l’armée se révèle incapable de contenir les flambées de violence.

 

François, le personnage principal, prend les choses en main et accompagné d’une petite troupe, tente l’impossible : trouver une terre hospitalière sur laquelle lui et ses compagnons pourront s’installer et tout recommencer à zéro. Dans ce monde de barbarie dans lequel les gens s’entretuent pour une bouchée de pain, quelques gouttes d’eau, un moyen de locomotion, le plus dur est de rester en vie, de ne pas se laisser gagner par cette violence ambiante, par les hallucinations qui menacent, par les incendies qui ravagent tout.

 

La fin est brillante et démontre que malgré le souvenir des erreurs passées, les hommes n’apprennent que peu de leurs erreurs. Les inventions partent souvent d’une bonne intention, mais ce progrès inéluctable rend l’homme dépendant et fragile.

 

En bref, une écriture froide et réaliste qui décrit sans concession un monde dans lequel l’énergie a disparu, causant l’écroulement de la société et le réveil des plus bas instincts de l’homme. Magnifique, dérangeant… un coup de cœur !

Mercredi 25 août 2010 à 20:28

Anita Blake

Tome 6 : Mortelle Séduction
Laurell K. Hamilton 

Première publication en 1997

566 pages

http://cristaux-de-verre.cowblog.fr/images/couv2288268.jpg
Les autres tomes d'Anita Blake :


Tome 1 : Plaisirs Coupables
Tome 2 : Le Cadavre Rieur
Tome 3 : Le Cirque des Damnés
Tome 4 : Lunatic Café
Tome 5 : Le Squelette Sanglant

 

Quatrième de couverture :

 

A ma gauche, Richard. Le mec le plus adorable du monde : brun aux yeux chocolat, prof de sciences. Seul problème : une fois par mois, il se couvre de poils et hurle à la lune. A ma droite, Jean-Claude. Le mec le plus horripilant du monde : un regard bleu marine hypnotique, et un magnétisme sexuel démentiel. Seul problème : il a plus de deux siècles. Face à moi, un immortel atteint par une mystérieuse maladie qui le liquéfie sur pattes. Et quelque part derrière moi, un assassin à qui un commanditaire inconnu a promis un demi-million de dollars s'il réussissait à m'abattre dans les vingt-quatre heures. Que dit la sagesse populaire déjà ? " Il vaut mieux être seule que... "

 

 

 

 

Comme vous pouvez le constater, j’ai rechuté tête la première dans la Bit-Lit ! Il faut avouer que comme lecture distrayante on ne fait pas mieux. Le tome 6 d’Anita Blake étant dans ma PAL depuis quelques jours, je me suis lancée dans cette lecture facile.

 

Ce tome ne contient aucune enquête cette fois-ci. La tête d’Anita est en effet mise à prix par un mystérieux commanditaire qui souhaite son élimination dans les 24h et ce, pour une somme confortable. C’est Edward, l’ami chasseur de prime d’Anita qui la prévient et s’improvise garde du corps, le temps de retrouver ceux qui en ont après la jeune femme et les éliminer (on n’est jamais trop prudent).

 

Une nouvelle affaire est soumise aux compétences d’Anita. Un maître vampire, Sabin, vient lui demander de l’aide, bien que la jeune femme ne comprenne pas en quoi ses pouvoirs de nécromancienne pourraient l’aider. Le corps du vampire est en effet en décomposition depuis un régime fait de sang d’animaux.

 

Cette absence d’enquête donne ainsi  une plus grande importance au triangle amoureux et permet également de mieux cerner les psychologies des personnages, et notamment celle de Richard. Lors de sa première rencontre avec Anita, je n’avais pas du tout été emballée par lui, loin de là. Mais avec ce tome, je me suis attachée à lui, j’ai réussi à comprendre le pourquoi de ses choix, de ses réactions et au final je dois avouer que c’est un personnage que j’ai trouvé attachant. Après de nombreux monologues intérieurs et d’hésitations, Anita fait enfin son choix entre Jean-Claude et Richard, il était temps !

 

Le personnage d’Edward est développé pour mon plus grand bonheur, mais Larry est absent de ce sixième tome ce que j’ai trouvé dommage.

 

Concernant Anita, elle a retrouvé le côté pénible qui m’avait heurtée dans ma lecture des tomes précédents. Certaines réflexions et actions m'ont parues complètement illogiques et m’ont particulièrement énervée. Je pensais arrêter cette série après ce tome (qui m’a laissé une impression très mitigée une fois la dernière page tournée), mais ma chère maman, qui aime la Bit-Lit autant que moi a décidé qu’elle ne pouvait pas s’arrêter à ce sixième tome et a donc investit dans les deux suivants. Je poursuivrai donc la série, mais un peu plus tard. Pour l’heure, une PAL colossale m’attend déjà !

 

En bref, un avis très mitigé pour ce sixième tome qui révèle un personnage principal agaçant et parfois très illogique dans ses choix et ses actes.

Lundi 30 août 2010 à 15:03

Alice au Pays des Merveilles

Lewis Carroll

~ Challenge ABC ~

 

Première publication en 1865
126 pages

 

http://cristaux-de-verre.cowblog.fr/images/couv51504178.jpg 

 

Quatrième de couverture :

 

Par un jour d’été 1862, sur les berges de la Tamise, un jeune professeur d’Oxford, poète et mathématicien, improvise un conte pour distraire les trois fillettes d’un de ses amis. Charles Dodgson, alias Lewis Carroll, est en train d’improviser Alice au pays des merveilles.

Assise au bord de la rivière, Alice s’ennuyait un peu quand soudain, venu de nulle part, surgit un lapin blanc pressé de regagner son terrier. N’hésitant pas à le suivre, Alice pénètre dans un monde de prodiges et de menaces qui n’est autre que le royaume de l’enfance. Et voici le chat de Cheshire à l’étrange sourire, la terrible Reine de cœur, le Chapelier fou et le Lièvre de Mars, la Fausse Tortue et le Valet-Poisson…

Un siècle et demi plus tard, ce monde enfantin et absurde, surréel et symbolique, est resté le nôtre.

 

 

 

 

Cela faisait quelques temps que ce court texte dormait dans ma PAL et que je désirais le lire. C’est à présent chose faite et je dois avouer à mon grand désarroi que je n’ai aucune idée de si j’ai aimé ou non ce conte.

 

Tout d’abord, le monde mis en place par Lewis Carroll m’a subjuguée puis plongée dans la plus parfaite perplexité. Nous suivons la progression de la petite Alice dans le pays des merveilles auquel elle a accédé en suivant un lapin blanc bien pressé de retrouver son terrier. Plusieurs « épreuves » sont imposées à la petite fille qui tente tant bien que mal de se souvenir des convenances et de les appliquer, même si elle manque bien souvent de patience. Il semble évident que la plupart des personnages du pays des merveilles qu’Alice rencontre sont fous, mais au final on se demande si Alice elle-même n’est pas gagnée par l’absurdité de cet univers décalé. Cet univers c’est bien entendu celui du rêve, dans lequel tout peut arriver et où le merveilleux peut d’une seconde à l’autre basculer dans l’horreur.

 

Concernant le style de Lewis Carroll, je m’attendais à trouver une écriture loufoque avec peu de sens, mais j’ai au contraire été séduite par le brio avec lequel il écrit des dialogues qui interrogent le lecteur de par leur absurdité mais qui sous entendent pourtant des notions philosophiques. La multiplicité des jeux de mots et un humour plus que présent m’ont enchanté tout au long de ma lecture.

 

J’ai trouvé la plupart des personnages fascinants dans leur étrangeté, la plupart sauf Alice. C’est ce qui m’aura le plus gênée dans cette lecture je crois. J’ai en effet été rapidement exaspérée par cette petite fille trop impatiente qui fait souvent preuve d’une impolitesse difficile à supporter malgré toutes les remarques qu’elle fait concernant les convenances.

 

Difficile de donner une temporalité à ce texte et c’est là, selon moi, que l’on peut noter le génie de Lewis Carroll. Car si ce conte décrit les aventures d’Alice, ce sont avant tout des aventures oniriques dans lesquelles le temps est malléable et changeant (comme nous pouvons le constater dans la scène avec le Chapelier, le Lièvre de Mars et le Loir, lorsque le Chapelier affirme que le temps est une personne qui choisit d’aider ou non ses semblables).

 

Un livre bien dense qui me donne très envie de lire les nombreuses interprétations psychanalytiques dont on m’a parlé. La symbolique très présente semble en effet appeler une petite analyse !

 

En bref, une lecture à la fois agréable et absurde qui rappelle l’étrangeté de l’univers onirique. Seul point négatif : un personnage principal bien pénible par moment… Je lirai probablement De l'autre côté du miroir et ce qu'Alice y trouva, n'ayant entendu dire que du bien de ce livre !

Mention spéciale à la couverture des éditions Pocket que je trouve très jolie !

Mardi 31 août 2010 à 12:22

Dracula

Bram Stoker

 

Première publication en 1897

604 pages 

 http://cristaux-de-verre.cowblog.fr/images/couv17275595.jpg 




Quatrième de couverture :

 

Jonathan Harker, jeune notaire, est envoyé en Transylvanie pour rencontrer un client, le comte Dracula, nouveau propriétaire d'un domaine à Londres. A son arrivée, il découvre un pays mystérieux et menaçant, dont les habitants se signent au nom de Dracula.

Malgré la bienveillance de son hôte, le jeune clerc ne peut qu'éprouver une angoisse grandissante.

Très vite, il se rend à la terrifiante évidence : il est prisonnier d'un homme qui n'est pas un homme. Et qui partira bientôt hanter les nuits de Londres...

Grand classique de la littérature de vampires, best-seller de tous les temps après la Bible, Dracula est une source d'inspiration inépuisable.

 

 

 

Dans mes années collèges, j’ai été prise de passion par la littérature vampirique (l’engouement qu’avaient suscité les romans d’Anne Rice explique facilement ce penchant) et j’avais donc lu de nombreux extraits du célèbre Dracula de Bram Stoker, sans jamais avoir le courage de lire ce petit pavé en entier. Mais une lecture commune sur Livraddict m’a convaincue de me plonger dans ce classique et le moins que l’on puisse dire, c’est que j’ai bien fait de mettre de côté mes appréhensions.

 

Ce roman est divisé en trois parties bien distinctes.

 

Dans les premiers chapitres, le notaire Jonathan Harker se rend en Transylvanie dans le château du comte Dracula. Malgré l’excellent accueil de son hôte, Jonathan note de nombreuses étrangetés dans son comportement. Le comte ne mange en effet jamais avec lui, son reflet n’apparaît pas dans les miroirs et il est parfois pris par des colères incompréhensibles. Le jeune homme se rend bientôt compte qu’il est prisonnier dans un château hostile où les phénomènes irréels se multiplient. Cette première partie est celle que j’ai préféré en raison du caractère décousu des notes de Jonathan. Malgré la connaissance que le lecteur a de l’histoire, la façon qu’a le jeune notaire de rapporter tous ces évènements pour le moins étranges peut induire en erreur. La frénésie et la précipitation dans l’écriture peuvent en effet laisser penser que Jonathan n’a plus toute sa raison, ce qu’il finit d’ailleurs lui-même par soulever.

 

Dans la deuxième partie, nous découvrons de nouveaux personnages, à savoir la fameuse Mina bien souvent évoquée par Jonathan puisqu’elle n’est autre que sa promise et sa meilleure amie Lucy. Cette dernière est rapidement prise de crises de somnambulisme et semble s’affaiblir de jours en jours. L’intervention des docteurs Seward et Van Helsing agrémentent le récit de nouveaux points de vue sur les sujets nous intéressant. J’ai particulièrement aimé les notes du docteur Seward sur son patient Renfield, dont la folie pourtant évidente au début fait par la suite interroger le lecteur lorsqu’il explique ses conceptions sur l’assimilation d’autres vies pour prolonger la sienne de manière plus que logique. Je regrette que Bram Stoker ne se soit pas un peu plus attardé sur ce personnage qui aurait pu prendre une importance un peu plus grande, à mon sens. 

 

Enfin, la troisième et dernière partie est entièrement consacrée à la poursuite de Dracula par le petit groupe que nous suivons depuis la deuxième partie de l’œuvre. Une nouvelle fois, les points de vue s’entrecroisent à travers les différents journaux intimes et comptes rendus de réunions ce qui enrichit le récit et lui apporte une certaine diversité. La course poursuite gagne rapidement en intensité et on se surprend à tourner les pages avec une frénésie grandissante.

 

Je regrette malgré tout de ne pas avoir eu le point de vue du comte Dracula qui aurait, je pense, encore enrichit le texte. Un autre point négatif : les personnages ont des psychologies beaucoup trop tranchées pour me satisfaire vraiment. En effet, ceux dont nous lisons les journaux intimes sont des modèles de vertu et de courage tandis que le comte Dracula est vu comme l’incarnation du mal. J’avoue ne pas trop croire aux personnages tout blanc ou tout noir et je suis un peu déçue que la frontière entre le bien et le mal soit si tranchée.

 

Malgré tout j’ai été conquise par cette lecture (je ne suis pas loin du coup de cœur) dans laquelle la folie et la réalité s’entrecroisent bien souvent sans que la frontière entre les deux soit marquée clairement. Malgré quelques petits points négatifs, je suis ravie de cette lecture commune qui m’a permis de me replonger dans les sources du thème du vampirisme dans la littérature.

 

Les avis des autres participant(e)s : Mycoton32, Karline05, Eden1487, Galleane, Amethyst, Lou, Setsuka, Gerry29, Petit-lips, Avalon,  

<< Page précédente | 9 | 10 | 11 | 12 | 13 | 14 | Page suivante >>

Créer un podcast