Le Cycle du Trillium,
Tome 3 : La Fleur d’or
Marion Zimmer Bradley & Andre Norton
Première publication en 1994
346 pages
Les autres tomes du Cycle du Trillium :
Tome 1 : Les Trois Amazones
Tome 2 : Le Talisman écarlate
Tome 4 : La Dame banche
Quatrième de couverture :
Le royaume de Ruwenda connaît à nouveau la paix sous le règne d’Anigel et de son mari, Antar. Haramis, devenue mage, poursuit le Savoir et la Sagesse. Seule Kadiya, pressentant que de terribles secrets restent à percer, s’est aventurée intrépidement au coeur des marais, vers la cité des Disparus.
Et c’est là que va lui être dévoilée la nouvelle offensive du Mal contre le royaume. Un Mal qu’il lui faudra affronter, entourée d’un petit nombre de fidèles et du valeureux guerrier Laramil…
Lorsque j’ai vu que ce troisième volume traitait uniquement de la sœur cadette, Kadiya, je me suis aussitôt jetée dessus. Kadiya est en effet le personnage de la série que j’ai le plus apprécié jusqu’à présent, pour son impétuosité, sa soif de justice et son caractère entier.
Ce volume débute exactement là où nous nous en étions arrêtés. Le sorcier Orogastus a été vaincu par les trois sœurs grâce aux pouvoirs de leurs talismans et leur monde a ainsi évité d’être sous le pouvoir des forces des Ténèbres.
Haramis, la sœur aîné devenue Archimage se concentre donc sur son apprentissage de la magie et dans sa quête du Savoir. Anigel, la benjamine règne à présent sur le Laboruwenda ainsi que le Ruwenda aux côtés de son époux. Mais Kadiya, qui a choisi de vivre aux côtés des Singuliers et a juré de protéger leurs marais sent confusément que son rôle n’est pas terminé.
Elle retourne à la Cité des Disparus pour y rendre son talisman, mais la terre qui l’a fait naître refuse son offrande. Pendant ce temps, un terrible fléau venu des montagnes de l’Ouest se propage en détruisant tout sur son passage : Singuliers, hommes, nature…
A ce jour, ce troisième tome est mon préféré de cette série. Tout d’abord car il est entièrement consacré à Kadiya, mais également car le suspense est porté à son maximum. De plus, les légendes qui habillaient les tomes précédents sont ici expliquées en détails. Nous découvrons des peuples qui apparaissaient jusqu’à présent uniquement dans les récits conservés dans les archives des Singuliers.
L’histoire des Disparus tient une place prépondérante dans ce tome, et leur parcours est à mon sens l’une des plus grandes réussites de ce volume. Les descriptions sont toujours aussi riches et permettent une nouvelle fois de plonger au cœur du récit et de n’en pas rester spectateur.
Les nouveaux personnages sont une nouvelle fois très bien construits et notamment le peuple des Hassitis, fascinants petits personnages dont la mission est d’attendre le retour des Disparus en protégeant leur Cité.
Une histoire d’amour n’est pas absente de ce tome et le rend encore meilleur que j’aurai pu le souhaiter !
En bref, un véritable coup de cœur !