La fille de papier
Guillaume Musso
Première publication en 2010
376 pages
Quatrième de couverture :
« Trempée jusqu’aux os et totalement nue, elle est apparue sur ma terrasse au beau milieu d’une nuit d’orage.
— D’où sortez-vous ?
— Je suis tombée.
— Tombée d’où ?
— Tombée de votre livre. Tombée de votre histoire, quoi ! »
Tom Boyd, un écrivain célèbre en panne d’inspiration, voit surgir dans sa vie l’héroïne de ses romans.
Elle est jolie, elle est désespérée, elle va mourir s’il s’arrête d’écrire.
Impossible ? Et pourtant…
Ensemble, Tom et Billie vont vivre une aventure extraordinaire où la réalité et la fiction s’entremêlent et se bousculent dans un jeu séduisant et mortel...
Une comédie vive et piquante.
Un suspense romantique et fantastique.
Quand la vie ne tient plus qu’à un livre !
Avis partagé sur ce roman, peut-être dû au fait que je me suis jetée dessus juste après avoir terminé le livre de Katherine Pancol. C’est peut-être pour ça que la description de certains sentiments m’a semblé un peu fade…
Je concède qu’on puisse penser que Musso est un auteur commercial : il sait ce qui marche et utilise des références qui font mouche (on trouve tout de même l’histoire de deux adolescentes fans de Robert Pattinson !). Mais je pense qu’on ne peut le réduire à ça. Parce qu’auteur commercial ou non, il m’a touchée, comme toujours. Je ne reste jamais indifférente en lisant un roman de Musso, et après tout, n’est-ce pas l’une des choses qu’on demande à un livre ?
Alors oui j’ai étais touchée par cette histoire, ce lien entre un auteur et un de ses personnages secondaires. J’ai aimé la façon dont Musso explique comment Tom Boyd écrit, les sentiments qui l’agitent face à l’inspiration et surtout, surtout son rapport avec les lecteurs. J’ai été séduite par les esquisses de portraits de personnages en apparence sans réelle profondeur, et qui se révèlent pourtant au gré des pages, laissant derrière eux une impression fugitive, une phrase ou une atmosphère. Alors certes, on peut reprocher à Musso une certaine facilité d’action (et encore…) mais le fait est que ce roman touche, et qu’il parle au lecteur que nous sommes. Ainsi donc, tant pis pour le reste, je ne retiens que l’hommage à l’écriture et à la lecture !
"Au fond, c’est quoi un livre, Milo ? De simples lettres alignées dans un certain ordre sur du papier. Il ne suffit pas d’avoir mis le point final à un récit pour le faire exister. J’ai dans mes tiroirs quelques débuts de manuscrits non publiés, mais je les considère comme des histoires mortes parce que personne n’a jamais jeté un œil dessus. Un livre ne prend corps que par la lecture. C’est le lecteur qui lui donne vie, en composant des images qui vont créer ce monde imaginaire dans lequel évoluent les personnages."
C'est le rapport de l'auteur avec le lecteur qui m'a le plus surprise ... il sait parler aux lecteurs, il nous respecte et ça j'aime beaucoup.
Et cette histoire de la fille de papier pour nous montrer ce qu'est un auteur : l'histoire est géniale... Les personnages attachants !